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Schweizer Bischofskonferenz (SBK) – Informationsstelle
Conférence des évêques suisses (CES) – Service d’information
Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS) – Servizio informazioni
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Communiqué de presse
Référendum contre la modification de la loi sur l’asile
Justice et Paix se réjouit de l’acceptation de la loi sur l’asile
La Commission Justice et Paix de la Conférence des évêques suisses a exprimé un „oui mais“ face à la modification de la loi sur l’asile. Elle estime que les avantages prédominent dans l’ensemble des modifications proposées. Du point de vue éthique, l’accélération du traitement des procédures d’asile doit être accompagnée de la garantie d’un conseil juridique gratuit. C’est pourquoi Justice et Paix se réjouit du „oui“ prononcé par le peuple suisse à l’égard de la modification de la loi sur l’asile.
En approuvant cette modification de loi, la Suisse s’est prononcée en faveur d’une accélération de la procédure d’asile. Le respect des principes constitutionnels et la garantie d’une procédure équitable à l’égard des candidats et candidates à l’asile représentent une nécessité impérative, du point de vue éthique. La mise en œuvre concrète de ces prescriptions démontrera à quel point il est important de respecter le droit d’asile comme un droit fondamental.
Les défis, en de nombreux endroits dans le monde, posés par la guerre, la fuite, les expulsions et l’immigration ne peuvent être résolus aujourd’hui de façon judicieuse par la communauté internationale que dans un esprit de collaboration. Le repli sur soi de certains pays ou de certaines régions ne constitue pas une solution acceptable. Une telle attitude ne respecte pas le droit fondamental à l’asile et provoque une charge énorme dans d’autres pays. Justice et Paix s’engage donc en faveur d’une procédure d’asile respectant les principes constitutionnels et équitable.
Nous remercions toutes celles et tous ceux qui, par leur engagement, défendent la cause des requérants d’asile et leur procurent une aide dans notre pays.
Fribourg, le 5 juin 2016
Pour des informations complémentaires:
Dr. Wolfgang Bürgstein, secrétaire général de Justice et Paix:
Téléphone: +41 78 824 44 18
e-mail: wolfgang.buergstein(a)juspax.ch<mailto:wolfgang.buergstein@juspax.ch>
Justice et Paix est une commission consultative de la Conférence des évêques suisses. Elle aborde principalement les questions d'éthique sociale dans les domaines politique, sociologique, écologique et économique.
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Appel des Églises chrétiennes et de la Communauté juive à l’occasion du dimanche des réfugiés et du sabbat des réfugiés des 18 et 19 juin 2016
Nouvelles fatales
« Qu’est-ce qu’un mortel pour en faire si grand cas, pour fixer sur lui ton attention ? » (Job 7,17)
Il ne se passe pas un jour sans que l’on entende parler de réfugiés : leur détresse, les itinéraires et les vagues de réfugiés, les camps de réfugiés, les contingents, l’hébergement des réfugiés. Ces nouvelles ne nous surprennent plus, elles font partie de tout bulletin d’information. Ce qui fait penser à Job, ce n’est pas l’irruption brutale de la catastrophe, mais le déferlement de violence et de destruction qui emporte tout. Dans les régions en guerre, il ne reste plus un mur debout. Tant la carte que les coalitions politiques sont en constant bouleversement. Celles et ceux qui débarquent chez nous sont les survivants du cataclysme. L’Europe est comme une maison dont les poutres commencent à faire entendre des craquements inquiétants sous la pression de ces rescapés. Eux qui, après avoir échoué ici, doivent essuyer un fort vent contraire.
Le cataclysme ne fait évidemment pas de distinction entre les victimes de la violence, les personnes dans la détresse, celles qui sont persécutées, les opportunistes et les profiteurs. Quiconque s’aviserait de définir des catégories précises devrait d’abord relire l’histoire de Job. Il perd d’abord sa fortune : le risque économique ! Sa famille est ensuite victime d’une tempête : le destin frappe qui il veut ! Et pour finir, son corps est ravagé par les maladies : il en va ainsi pour beaucoup de gens !
L’ampleur des flux de réfugiés pose des problèmes énormes à l’Europe et à la Suisse. Il n’y a pas de solution simple. Au nom de notre tradition humanitaire, nous ne pouvons pas subordonner notre empathie pour des personnes en détresse à la reconnaissance d’un statut légal de réfugié. Entre la compassion et l’application de critères distinctifs politiques s’ouvre un vide béant où se reflète la fragilité de notre propre existence.
Gottfried Wilhelm Locher
Président du Conseil de la Fédération suisse des Eglises protestantes FEPS
Évêque Charles Morerod
Président de la Conférence des évêques suisses CES
Évêque Harald Rein
Église catholique-chrétienne de Suisse
Herbert Winter
Président de la Fédération suisse des communautés israélites FSCI
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Appello delle Chiese cristiane e della Comunità ebraica in occasione della Domenica dei rifugiati e dello Shabbat dei rifugiati del 18/19 giugno 2016
Annunci funesti
«Che è mai l’uomo, che tu ne fai tanto conto e che tu poni su lui la tua mente?» (Giobbe 7,17)
Ogni giorno assistiamo a nuovi annunci funesti sulla miseria dei profughi, sulle ondate dei profughi, sui tragitti dei profughi, sui campi profughi, sui contingenti dei profughi e sugli alloggi dei profughi. Ormai non sorprendono più nessuno, ma hanno uno spazio fisso in ogni notiziario. A far ricordare la storia di Giobbe non è l’improvviso sopraggiungere della catastrofe, ma l’enorme tempesta di violenza e distruzione che porta via tutto con sé. Nelle regioni di guerra e di conflitto nessuna pietra rimane sopra all’altra. Le cartine geografiche subiscono cambiamenti vorticosi così come le coalizioni politiche. Chi sopravvive alla tempesta, arriva in Europa. Le travi della casa Europa scricchiolano in modo preoccupante al passaggio delle vittime della tempesta e anche in Europa i naufraghi sentono soffiare sui propri visi un fortissimo vento contrario.
Ovviamente la tempesta non distingue tra vittime della violenza, bisognosi, perseguitati, opportunisti e approfittatori. Ma chi pensa di essere in grado di fare una distinzione ben precisa, dovrebbe prima dare un’occhiata alla storia di Giobbe. Dapprima perde il suo ingente patrimonio: rischio economico! Poi la sua famiglia è vittima di un uragano: il destino colpisce chiunque! E alla fine il suo corpo viene distrutto dalle malattie: capita a tante persone!
Riguardo alle immense ondate di profughi, l’Europa e la Svizzera devono affrontare enormi sfide. Non esistono soluzioni semplici. Per rispetto della nostra tradizione umanitaria, non possiamo subordinare la nostra empatia per le persone bisognose al riconoscimento di uno statuto legale di rifugiato. Tra la compassione e l’applicazione di criteri distintivi politici si apre un vuoto nel quale si specchia la fragilità della nostra propria esistenza.
Gottfried Wilhelm Locher
Presidente del consiglio della Federazione delle Chiese evangeliche della Svizzera
Monsignor vescovo Charles Morerod
Presidente della Conferenza dei vescovi svizzeri
Monsignor vescovo Dr Harald Rein
Chiesa cattolica cristiana svizzera
Dr Herbert Winter
Presidente della Federazione svizzera delle comunità israelitiche
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"Migrants et réfugiés ne sont pas des pions
sur l'échiquier de l'humanité.
Il s'agit d'enfants, de femmes et d'hommes
qui abandonnent ou sont contraints
d'abandonner leurs maisons pour diverses raisons"
Message du Pape François pour la 100e journée mondiale des migrants et des réfugiés le 19 janvier 2014
Communiqué de presse
Référendum contre la modification de la loi sur l'asile, votation du 5 juin 2016
Justice et Paix dit "Oui" à une procédure plus rapide et à une meilleure protection juridique concernant le droit d'asile
La nécessité d'une restructuration du domaine de l'asile est incontestée au niveau politique. Pour la Commission nationale Justice et Paix en Suisse, les avantages prédominent dans la modification de la loi sur l'asile adoptée par le Parlement. Du point de vue éthique, la volonté d'accélérer les procédures dans le traitement des demandes d'asile doit s'accompagner de la garantie d'un conseil juridique gratuit. Pour les candidats à l'asile, qui ne sont pas habitués à notre système juridique, le raccourcissement des délais de recours constitue un durcissement supplémentaire dans la procédure de demande d'asile. Déposer une demande d'asile représente un droit fondamental et la possibilité de recours doit en conséquence être garantie au niveau constitutionnel.
Le but principal de la révision de la Loi sur l'asile est de diminuer la trop longue durée de la procédure. Dans la plupart des cas, les candidats à l'asile sont pratiquement contraints au désoeuvrement durant la procédure. Cette période jusqu'à la décision au sujet de l'asile devient en quelque sorte du "temps perdu". Ce temps d'attente et d'incertitude, durant lequel les concernés n'ont pas de possibilités de planifier leur avenir à long terme, peut durer parfois plusieurs années actuellement. Des procédures moins longues équivalent ainsi à une diminution de ce temps d'incertitude. Cela a pour conséquence d'améliorer durablement les chances d'intégration pour ceux qui reçoivent une décision positive. Et ainsi, ceux qui reçoivent une décision négative et doivent quitter la Suisse ne sont pas condamnés à plusieurs années d'incertitude.
Cependant, une accélération de la procédure d'asile présuppose que l'Etat de droit et la qualité de cette procédure, et par là même son équité, soient garantis. En particulier, les délais de recours parfois très courts posent problème du point de vue éthique, car ils limitent certains droits fondamentaux dans le domaine de l'asile. De ce fait, l'introduction d'un accompagnement et d'un conseil juridiques gratuits est d'autant plus importante. Dans une procédure d'asile, cela touche les droits existentiels de la personne concernée, la protection de son corps et de sa vie. Une décision erronée peut entraîner des conséquences fatales. Et les procédures sont également complexes. Pour les candidats à l'asile, qui sont peu familiarisés avec notre système juridique et maîtrisent souvent mal nos langues, il est pratiquement impossible de comprendre suffisamment les procédures et de répondre aux exigences. C'est pourquoi ils sont dépendants d'une protection juridique qualifiée.
En raison des délais de recours qui deviennent très courts, le projet de modification constitue un nouveau durcissement de la loi sur l'asile. Mais dans l'ensemble, le raccourcissement de la procédure d'asile présente plus d'avantages, car il abrège la période d'incertitude pour tous les concernés. La Commission Justice et Paix plaide donc pour un "Oui" à la proposition de modification de la loi sur l'asile.
Contact:
Wolfgang Bürgstein, secrétaire général
wolfgang.buergstein(a)juspax.ch<mailto:wolfgang.buergstein@juspax.ch>
078 824 44 18
Le communiqué et une prise de position plus développée se trouvent sur la page
http://www.juspax.ch/fr/nos-documents/communiques-de-presse
Justice et Paix est une commission laïque de la Conférence des évêques suisses. Elle traite avant tout des questions d'éthique sociale dans les domaines de la politique, du social, de l'écologie et de l'économie.
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Communiqué de presse
Bilan du voyage en Turquie du groupe de travail „Islam“ de la Conférence des évêques suisses
Rencontre avec le ministre turc des Affaires religieuses à Ankara
Le groupe de travail „Islam“ de la Conférence des évêques suisses est rentré samedi d’un voyage de huit jours en Turquie. Durant sa visite, la délégation formée de sept membres, placée sous la conduite de Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, a rencontré des représentants des communautés musulmanes, chrétiennes et juives à Ankara et Istanbul, afin de se faire une idée des changements en cours dans la société en Turquie et de leurs conséquences pour les chrétiens.
Du côté étatique, et plus précisément musulman, le groupe de travail „Islam“ a pu notamment s‘entretenir avec le responsable du présidium pour les Affaires religieuses (Diyanet), le Professeur Mehmet Görmez, et avec le Grand Mufti d’Istanbul, le Professeur Rahmi Yaran. Toutes les mosquées sunnites turques sont subordonnées à Diyanet. Le Professeur Görmez a souligné l’importance de la connaissance mutuelle des religions afin d’éliminer les incompréhensions et les préjugés. Il a approuvé une charte élaborée par les juifs, les chrétiens et les musulmans, qui fixe les critères d’une cohabitation pacifique entre leurs communautés. La visite à la Faculté de théologie de l’Université d’Istanbul est également à mentionner.
Face au constat selon lequel l’islam bénéficie d’une visibilité plus importante dans la société turque, les partenaires de dialogue musulmans ont assuré au groupe de travail que le système juridique séculier sera maintenu également après la prochaine révision de la Constitution. Lors d’une rencontre avec un membre chrétien du Parlement turc, Erol Dora, le groupe de travail „Islam“ a été orienté sur la situation en particulier dans le sud-est de la Turquie, où de nombreux réfugiés syriens, dont bon nombre de chrétiens, ont été accueillis. Erol Dora a souligné la grande part de responsabilité de l’Europe et des Etats-Unis dans la situation actuelle en Syrie. Il a rappelé qu’en 2011, il a été le premier chrétien depuis 1960 à être élu au Parlement. Lors des élections de 2015, le nombre de parlementaires chrétiens est monté à quatre (3 Arméniens, 1 Assyrien).
Le groupe de travail a également tenu à manifester son soutien moral aux minorités chrétiennes de cette région. Parmi les nombreuses rencontres au niveau religieux, il convient de relever celles avec le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, et le Métropolite Elpidophoros Lambrinadis, Archevêque de Bursa et Recteur de la Haute-école théologique toujours fermée de Halki. Tous deux ont présenté une image plutôt positive des progrès réalisés ces dernières années dans le domaine de la liberté religieuse. Ce jugement est partagé par le président de la Conférence des évêques de Turquie, l’Archevêque Levon Zekiyan, avec qui le groupe de travail a eu une discussion approfondie.
Lors de ses rencontres, le groupe de travail „Islam“ a constaté que les chrétiens, en tant que communauté très minoritaire en Turquie, ont opté pour une attitude œcuménique ouverte et fructueuse. Ainsi, les différentes dénominations chrétiennes de Turquie ont édité ensemble un livre qui a pour titre „Common Teaching of Christianity“ et présente les fondements communs de la foi de tous les chrétiens. Une version anglaise de cet ouvrage édité en turc est en préparation.
La Conférence épiscopale de Turquie rassemble toutes les Eglises catholiques, à savoir, en plus de l’Eglise „latine“, celles de rite oriental et de rite oriental ancien. Alors que jusqu’à présent les chrétiens en Turquie ont été traditionnellement organisés selon des critères ethniques, depuis quelques années l’Eglise catholique cherche à devenir une Eglise mieux enracinée dans le pays. De plus en plus de fidèles sont de langue turque et les célébrations se déroulent toujours plus fréquemment dans cette langue.
Istanbul, 14 mai 2016
Erwin Tanner-Tiziani
Secrétaire général de la Conférence des évêques suisses
Secrétaire du groupe de travail „Islam“
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Porte-parole
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Communiqué de presse
Visite en Turquie dʼune délégation suisse de lʼEglise catholique
Le Groupe de travail "Islam" de la Conférence des évêques suisses se rend en Turquie du 7 au 14 mai avec un double objectif: dʼune part renforcer le dialogue entre musulmans et chrétiens avec en arrière-plan lʼactualité au Proche Orient et en Turquie, dʼautre part se montrer solidaire avec la minorité chrétienne dans ce pays. La délégation composée de 7 membres est présidée par Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg.
Les dialogues et rencontres à Istanbul et Ankara se focaliseront sur le thème de la liberté religieuse, et particulièrement sur les minorités religieuses, le rapport Etat-religions et la coexistence de musulmans et chrétiens. La délégation rencontrera des autorités représentatives musulmanes, chrétiennes et juives pour mieux connaître la situation en Turquie et montrer le lien entre les fidèles des différentes confessions chrétiennes.
La délégation rencontrera notamment la Présidence des Affaires religieuses et le Grand Mufti ainsi que le Président de la Conférence des évêques catholiques et de Caritas Turquie. La visite répond à une invitation de la conférence épiscopale turque. Le Groupe de travail "Islam" de la Conférence des évêques suisses se rend pour la première fois au pays du Bosphore.
Le Groupe de travail "Islam" existe depuis 2001. Il sʼengage dans le dialogue entre chrétiens et musulmans et conseille les personnes en charge de pastorale sur des questions interreligieuses.
Fribourg, le 6 mai 2016
Erwin Tanner-Tiziani
Secrétaire général de la Conférence des évêques suisses
Secrétaire du Groupe de travail "Islam"
Lʼon signale aux rédactions que le chargé dʼinformation de la CES, M. Walter Müller, est à disposition pour toute information tout au long du voyage à Istanbul ou Ankara (tél. +41 79 446 39 36, walter.mueller(a)bischoefe.ch<mailto:walter.mueller@bischoefe.ch>).
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Visita in Turchia dʼuna delegazione svizzera della Chiesa cattolica
Il Gruppo di lavoro "Islam" della Conferenza dei vescovi svizzeri si reca in Turchia dal 7 al 14 maggio, con un duplice obiettivo: corroborare il dialogo tra musulmani e cristiani sullo sfondo delle vicissitudini in Vicino Oriente ed in Turchia, farsi solidale con la minoranza cristiana nel paese. La delegazione composta da 7 membri è condotta da mons. Alain de Raemy, vescovo ausiliare di Losanna, Ginevra e Friburgo.
I colloqui ed incontri ad Istanbul ed Ankara verteranno sul tema della libertà religiosa e particolarmente sulle minoranze religiose, i rapporti Stato-religioni e la coesistenza tra musulmani e cristiani. La delegazione incontrerà autorità rappresentative di musulmani, cristiani ed ebrei per meglio conoscere la situazione in Turchia e mostrare il vincolo tra i fedeli delle varie confessioni cristiane.
La delegazione incontrerà la Presidenza degli Affari religiosi ed il Gran Mufti come pure il presidente della conferenza episcopale e di Caritas Turchia. La visita risponde ad un invito della conferenza episcopale turca. Il Gruppo di lavoro "Islam" della Conferenza dei vescovi svizzeri si reca per la prima volta nel Paese sulle rive del Bosforo.
Il Gruppo di lavoro "Islam" esiste dal 2001 e s'impegna a favore del dialogo tra cristiani e musulmani; risponde a questioni concrete provenienti da collaboratori e collaboratrici pastorali in Svizzera nello specifico ambito della coesistenza di cristiani e musulmani.
Friburgo, 6 maggio 2016
Erwin Tanner-Tiziani
Segretario generale della Conferenza dei vescovi svizzeri
Segretario del Gruppo di lavoro "Islam"
Si segnala alle redazioni che lʼaddetto stampa della CVS, sig. Walter Müller, si mette a disposizione durante il viaggio a Istanbul o Ankara per ulteriori ragguagli (tel. +41 79 446 39 36, walter.mueller(a)bischoefe.ch).
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Communiqué de presse
Justice et Paix dit «Non» à l’exportation de matériel de guerre
Malgré la guerre au Yémen, le Conseil fédéral autorise l’exportation de matériel de guerre en Arabie Saoudite et dans d’autres pays du Golfe. Or, ces Etats sont impliqués dans le conflit yéménite et font partie des plus importants acquéreurs de matériel de guerre en provenance de la Suisse. Ce que l’on pouvait craindre il y a deux ans suite à l’assouplissement de l’ordonnance sur le matériel de guerre se produit maintenant au nom de la croissance délibérée de l’industrie de l’armement: les intérêts humanitaires en vue de favoriser la paix sont mis de côté. Justice et Paix, la Commission nationale de la Conférence des évêques suisses, a sans cesse souligné qu’on ne pouvait bâtir la paix avec la guerre et l’industrie de l’armement. [1]
Justice et Paix affirme que de telles décisions portent atteinte à la crédibilité de la Suisse au plan international. Ainsi, la Suisse n’apparaît pas comme la patrie de la tradition humanitaire, mais comme un pays où finalement seuls ses propres avantages comptent. L’argument selon lequel d’autres livreraient de toute façon le matériel de guerre n’est pas acceptable du point de vue éthique. Car le fait que d’autres agissent de façon non conforme à l’éthique ne justifie pas de le faire soi-même.
Même si la guerre et le commerce des armes font partie de notre monde, la Suisse doit montrer que ni les comportements des Etats totalitaires, ni le fanatisme ou la guerre teintés de motifs religieux ne peuvent engendrer une vie meilleure pour l’ensemble de la population. Les livraisons de matériel de guerre dans de telles régions aggravent les conflits sociaux. Et les conséquences rejaillissent sur nous.
Le développement intégral de l’être humain doit se situer au centre de la politique d’exportation de matériel technique de sécurité et de guerre. Car selon l’éthique chrétienne, la protection de l’industrie locale, et en particulier la crainte d’une baisse des exportations, ne doit en aucun cas être invoquée pour justifier un tel comportement économique. Un commerce basé sur les valeurs chrétiennes et sur des motifs politiques est orienté vers le bien commun, vers la solidarité envers les pauvres et les défavorisés partout dans le monde, et vers l’engagement à bâtir la paix et à intervenir en faveur d’une réduction des armes et du matériel de guerre.
[1] Voir Justitia et Pax: Waffenexport und christliche Ethik. Vorschläge für eine bessere Kontrolle der schweizerischen Waffenausfuhr, Bern, 1982, p. 11.
Contact:
Thomas Wallimann-Sasaki, Dr. theol.
Président a.i. de Justice et Paix Suisse
Rohrmatte 6
CH-6372 Ennetmoos
079 848 99 65
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Comunicato stampa
Giustizia e Pace dice no all’esportazione di materiale bellico
Malgrado la guerra nello Yemen, il Consiglio federale ratifica l’esportazione di materiale bellico in Arabia Saudita e altri Paesi del Golfo, coinvolti nel conflitto. Tali Paesi sono annoverati tra i più grossi acquirenti di materiale bellico di provenienza svizzera. Per incrementare l'industria dell'armamento sta avvenendo ciò che spaventava due anni fa, quando fu allentata l'Ordinanza concernente il materiale bellico: vengono infatti messi da parte gli aspetti umanitari e di promozione della pace. La Commissione nazionale Giustizia e Pace della Conferenza dei vescovi svizzeri ha sempre rammentato che la pace non va costruita facendo la guerra e incrementando l’industria bellica. 1
Giustizia e Pace segnala che viene intaccata la credibilità del nostro Paese nel mondo, visto che esso non appare più come garante di una tradizione umanitaria, bensì unicamente attento ai propri interessi. L'allusione al fatto che anche altri Paesi forniscono materiale da guerra non tiene dal punto di vista etico: se altri agiscono in modo immorale ciò non discolpa il nostro proprio agire.
Guerre e commercio di armi fanno parte di questo mondo, ma la Svizzera deve poter mostrare che né gli Stati a tendenza totalitaria né il fanatismo con i suoi conflitti a matrice religiosa contribuiscono a migliorare la vita dell'uomo sulla terra. Le forniture di materiale bellico in tali regioni accrescono i conflitti sociali e le conseguenze ricadranno anche su di noi.
La politica d'esportazione di materiale bellico o di sicurezza militare deve incentrarsi sullo sviluppo integrale dell’uomo. Dal profilo dell’etica cristiana la difesa dell’industria nazionale o il timore di un calo delle cifre d’esportazione non possono giustificare ogni tipo di comportamento economico. Un agire politico cristianamente motivato si orienta al bene comune, alla solidarietà come opzione per i poveri e gli emarginati (nel mondo intero!) e al dovere di promuovere la pace e operare per una riduzione delle armi e del materiale da guerra.
[1]Cf Justitia et Pax: Waffenexport und christliche Ethik. Vorschläge für eine bessere Kontrolle der schweizerischen Waffenausfuhr, Berna, 1982, p. 11
Contatto:
Thomas Wallimann-Sasaki, Dr. theol.
Presidente a. i. Giustizia e Pace Svizzera
Rohrmatte 6
CH-6372 Ennetmoos
079 848 99 65
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[1] Voir Justitia et Pax: Waffenexport und christliche Ethik. Vorschläge für eine bessere Kontrolle der schweizerischen Waffenausfuhr, Bern, 1982, p. 11.
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In nome della dignità umana, no alla diagnosi preimpianto
Presa di posizione in merito alla votazione sulla Legge sulla medicina della procreazione
La Commissione di bioetica della Conferenza dei vescovi svizzeri rifiuta la modifica della Legge sulla medicina della procreazione che intende fissare le condizioni dell'introduzione della diagnosi preimpianto in Svizzera.
La popolazione svizzera si pronuncerà il 5 giugno prossimo sulla modifica della Legge sulla medicina della procreazione (LPAM) che intende abolire il divieto della diagnosi preimpianto (DPI) e determinare le condizioni della sua autorizzazione in Svizzera. La Conferenza dei vescovi svizzeri così come la sua Commissione di bioetica si sono pronunciati più volte contro l'introduzione di questa tecnica in Svizzera. La modifica della LPAM proposta dal Parlamento e sostenuta dal Consiglio federale contiene diversi aspetti altamente problematici dal punto di vista etico.
Anzitutto la Commissione tiene a sottolineare ancora una volta che la DPI pone di per sé stessa gravi problemi etici: si tratta di una tecnica di selezione di embrioni ottenuti per fecondazione artificiale (FIV) con l'obiettivo di assicurarsi che il nascituro non sia portatore di una malattia ereditaria grave. Gli embrioni non impiantati sono distrutti, congelati o utilizzati per la ricerca. Autorizzare la DPI significa dunque acconsentire a selezionare chi è degno di vivere e chi no.
In merito alla modifica della LPAM, la Commissione attira l'attenzione su tre punti molto problematici:
Primo, il progetto di legge prevede un allargamento della pratica della DPI, rendendola disponibile non solo alle coppie portatrici di una malattia ereditaria grave, ma a tutte le coppie che ricorrono a una fecondazione artificiale (FIV). Il che conduce ad uno screening generalizzato di tutti gli embrioni che si trovano al di fuori del corpo materno. Le conseguenze sono gravi: vi è d'una parte un aumento esponenziale del numero di "embrioni sovrannumerari". Dall'altra parte si decreta che una malattia genetica come la Trisomia 21 giustifica la selezione. Ne risulta una stigmatizzazione delle persone che vivono in questa situazione di handicap.
Secondo, la modifica della LPAM prevede l'autorizzazione a conservare gli embrioni ottenuti tramite la FIV, congelandoli. Si tratta di una procedura che tratta l'embrione come un oggetto da conservare fino al momento in cui se ne ha bisogno. La congelazione implica inoltre un intervento radicale nella storia di un essere umano e viola dunque la dignità umana.
Terzo, il numero di embrioni che possono essere sviluppati per ciclo è fissato da questa legge a dodici. Si tratta di una cifra arbitraria.
Queste considerazioni confermano l'argomento del "pendio scivoloso". Contrariamente al progetto di legge proposto dal Consiglio federale nel 2013, la proposta attuale prevede un'introduzione della DPI molto più ampia. Niente ci permette di pensare che ci si fermerà a questo stadio e che in un futuro più o meno prossimo non si procederà anche all'autorizzazione di ulteriori applicazioni della DPI (come il "bambino salvatore" per esempio).
Per tutte queste ragioni, la Commissione di bioetica della Conferenza dei vescovi svizzeri ritiene che le disposizioni di questo progetto di legge non rispettino la dignità inviolabile dell'essere umano. Infatti, una società è autenticamente umana quando, pur lottando contro la sofferenza e la malattia, si dimostra capace di accogliere ogni persona nella sua dignità e di far posto ai più piccoli e ai più vulnerabili.
Informazione alle redazioni: Per ulteriori informazioni, Signor Thierry Collaud, presidente della Commissione di bioetica della conferenza dei vescovi svizzeri, è disponibile il 25 aprile 2016, dalle ore 15.30 alle ore 16.30 tramite il numero di telefono +41 26 300 74 49.
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Porte-parole
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Au nom de la dignité humaine, non au diagnostic préimplantatoire
Prise de position concernant la votation sur la Loi sur la procréation médicalement assistée
La Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses refuse la modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée qui vise à fixer les conditions de l'introduction du diagnostic préimplantatoire en Suisse.
Les Suisses s'exprimeront le 5 juin prochain sur la modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) qui vise à lever l'interdiction du diagnostic préimplantatoire (DPI) et à donner les conditions de son autorisation en Suisse. La Conférence des évêques suisses ainsi que sa Commission de bioéthique se sont prononcés à plusieurs reprises contre l'introduction de cette technique en Suisse. En plus, la modification de la LPMA proposée par le Parlement, et soutenue par le Conseil fédéral, contient plusieurs points hautement problématiques du point de vue éthique.
D'abord, la Commission tient à souligner encore une fois que le DPI pose en soi de graves problèmes éthiques : il s'agit d'une technique de sélection d'embryons obtenus par fécondation artificielle (FIV), dans le but de s'assurer que l'enfant à naître ne soit pas porteur d'une maladie héréditaire. Les embryons non implantés sont détruits, congelés ou utilisés pour la recherche. Autoriser le DPI signifie donc autoriser la sélection de qui mérite de vivre ou non.
Concernant la modification de la LPMA, la Commission relève trois points très problématiques. Premièrement, le projet de loi prévoit un élargissement de la pratique du DPI en le rendant disponible non seulement aux couples qui se savent transmetteurs d'une maladie héréditaire grave, mais à tous les couples qui recourent à la fécondation artificielle (FIV). Cela conduit à un screening généralisé de tous les embryons se trouvant en dehors du corps de la femme. Les conséquences sont graves : il y a d'une part une augmentation exponentielle d' « embryons surnuméraires ». D'autre part, on décrète qu'une maladie génétique comme la Trisomie 21 justifie la sélection. Il en résulte une stigmatisation des personnes vivant dans cette situation de handicap.
Deuxièmement, la modification de la LPMA prévoit l'autorisation de conserver les embryons obtenus par la FIV en les congelant. Il s'agit d'un procédé qui traite l'embryon comme un objet à conserver jusqu'au moment où on en a besoin. La congélation implique en plus une intervention radicale dans l'histoire d'un être humain et va donc à l'encontre de la dignité humaine.
Troisièmement, le nombre d'embryons à développer par cycle est augmenté par cette loi de trois à douze. Il s'agit d'un chiffre arbitraire.
Ces développements confirment l'argument de la pente glissante. Contrairement au projet de loi proposé par le Conseil fédéral en 2013, la loi prévoit finalement une introduction du DPI beaucoup plus large. Rien n'indique donc que l'on s'arrêtera à ce stade et que dans un avenir plus ou moins proche on ne procède à l'autorisation d'applications ultérieures du DPI (comme le « bébé-médicament », par exemple).
Pour toutes ces raisons, la Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses est d'avis que les dispositions de ce projet de loi ne respectent pas la dignité inaltérable de l'être humain. En effet, une société est authentiquement humaine lorsque, tout en luttant contre la souffrance et la maladie, elle se montre capable d'accueillir chaque personne dans sa dignité, et de faire une place aux plus petits et aux plus vulnérables.
A l'intention des rédactions: Le président de la Commission de bioéthique de la conférence des évêques suisses, M. Thierry Collaud, se tient à disposition des rédactions le 25 avril 2016, entre 15h30 et 16h30, pour des informations par téléphone au numéro +41 26 300 74 49.
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Porte-parole
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Communiqué
Collecte en faveur des victimes de la guerre en Ukraine
Lors de la prière du Regina Coeli du dimanche 3 avril 2016, le pape François a demandé qu'une collecte en faveur des nombreuses victimes de la guerre en Ukraine soit faite dans toute l'Europe. Elle aura lieu lors des messes du dimanche 24 avril 2016, ou d'un dimanche ou jour de fête avoisinant. La collecte sera organisée en Suisse par les différents diocèses. Les sommes récoltées dans les diocèses seront transmises au Conseil pontifical "Cor unum", qui l'utilise en faveur des victimes dans les territoires touchés et des déplacés à l'intérieur du pays.
Fribourg, le 13 avril 2016
Le Service d'information de la Conférence des évêques suisses
Lien : Message du pape François du 3 avril 2016<http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2016/documents/papa-franc…>
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Communiqué
Mgr Jean-Marie Lovey présente l’Exhortation apostolique post-synodale «Amoris Laetitia»
Le chemin du discernement et de l’accompagnement
On l’attendait, on l’espérait et la voici: l’Exhortation apostolique post-synodale. Le Pape François la publie à peine 6 mois après la fin des travaux du Synode sur la Famille. Son titre: Amoris Laetitia, la Joie exultante de l’amour, donne déjà, à lui seul, une clé intéressante qui va ouvrir les différentes portes d’entrée. Le Pape, qui a assisté à toutes les séances plénières du Synode, a entendu l’Assemblée dire que «c’est avec une joie intime et un profond réconfort que l’Eglise regarde les familles qui sont fidèles aux enseignements de l’Evangile, les remerciant et les encourageant pour le témoignage qu’elles offrent. Grâce à elles, la beauté du mariage indissoluble et fidèle pour toujours devient crédible.» (Relatio Synodi, n. 51)
Pour mieux accueillir ce document, il peut être fécond d’emprunter la porte du discernement. Puisque l’Evangile est un trésor confié à l’Eglise pour le bien de tous, il importe qu’il puisse rejoindre chacun dans sa vie et sa situation réelles. Le discernement invitera le pasteur à prendre en compte les situations différentes vécues par les gens, les familles, les couples, sans généralisation. Les situations, ainsi que la manière de leur proposer une réponse, sont souvent complexes. «Le discernement exige que l’on ne donne pas pour acquis une formulation de la vérité ni les choix à accomplir.» Il ne s’agit pas de «cataloguer ou d’enfermer dans des situations trop rigides sans laisser un espace à un discernement adéquat, personnel et pastoral» (AL, n. 298).
Il s’agit bien plutôt d’offrir un accompagnement à toutes les situations, y compris aux plus complexes, avec comme instance de discernement la Parole de Dieu, dans le but d’éclairer la réalité de chaque vie. Voilà une autre porte qui exige une grande docilité à l’Esprit Saint en qui seul, «amour et vérité se rencontrent» parfaitement. Ainsi, le discernement pastoral pourra qualifier l’attitude de l’Eglise appelée à accompagner toutes les situations, faisant appel à la conscience des gens, qu’il s’agit d’éclairer, sans se substituer à elle. (cf AL, n. 37) Autrement dit, l’accompagnement est senti comme une façon de faire quelques pas avec les autres sur leur chemin, en adoptant «une attitude savamment différenciée».
Cette porte de l’accompagnement ouvre sur celle de l’inclusion et non de l’exclusion. L’inclusion suppose l’effort d’accepter la diversité, de dialoguer avec ceux qui pensent autrement, de favoriser la participation de ceux qui ont des aptitudes différentes. Le Pape François avait souligné, déjà dans ses catéchèses sur la famille, qu’«en famille, entre frères, on apprend la cohabitation humaine et comment coexister en société», et que d’expérience, dès «les premières années de notre vie, nous avons été dépendants des soins et de la bienveillance des autres.» Parlant des personnes vivant dans des situations complexes, ‘’d’irrégularité’’, le texte dira que «la logique de l’intégration est la clé de leur accompagnement pastoral… Ce sont des baptisés, ce sont des frères et sœurs, l’Esprit Saint déverse en eux des dons et ses charismes pour le bien de tous.» (AL, n. 299)
En cette année où il a ouvert le Jubilé de la Miséricorde, le souci pastoral du Pape François est que les portes de nos vies et celles de l’Eglise restent toujours ouvertes pour que nous soyons «toujours disposés à comprendre, à pardonner, à accompagner, à espérer, et surtout à intégrer» (AL, n. 312).
Mgr Jean-Marie Lovey, Evêque de Sion
Délégué de la Conférence des évêques suisses à l’Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques 2015
Indication aux rédactions: Mgr Jean-Marie Lovey se tient à disposition des médias pour toute information par téléphone le vendredi 8 avril entre 14h30 et 15h30 au numéro +41 27 329 18 18.
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Porte-parole
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