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Schweizer Bischofskonferenz (SBK) -Informationsstelle
Conférence des évêques suisses(CES) – Service d’information
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Communiqué de presse
Vernissage par la Conférence des évêques suisses (CES) à Fribourg
Etude publiée sur le rapport Eglise–Etat en Suisse
Le 25 juin prochain, dans les locaux de l'Université de Fribourg (Suisse), sera remise au public une étude sur les rapports entre Eglise et Etat en Suisse, réalisée sur une période de quatre ans par une commission d'experts mandatée par la Conférence des évêques suisses. L'ouvrage porte le titre "Staatskirchenrechtliche Körperschaften im Dienst an der Sendung der katholischen Kirche in der Schweiz" et n'existe pour l'heure qu'en allemand.
La Conférence des évêques suisses a institué la commission d'experts "Eglise et Etat en Suisse" en 2009. Les rapports entre ces deux entités dans notre pays se configurent de manière extrêmement variée, autant que l'est le fédéralisme suisse, qui place la règlementation des rapports avec la religion sous l'autorité souveraine des cantons.
En érigeant une commission d'experts, les évêques ne voulaient pas réaménager dans leurs fondements les rapports Eglise–Etat, encore moins prôner un changement systémique. Bien plus, il leur tient à coeur de faire évoluer ces rapports, afin qu'ils correspondent mieux aux défis appelés par les mutations rapides et profondes aussi bien au niveau de l'Etat que de l'Eglise.
Cela pourra se faire uniquement dans le dialogue des parties prenantes et concernées. C'est pourquoi le cadre du vernissage offrira la parole à toutes les parties en jeu: évêques, le représentant du Saint-Siège, un représentant des corporations de droit public ecclésiastique, des experts. Les thèmes traités par le livre s'étendent des questions inhérentes à l'élection et réélection du curé aux questions juridiques fondamentales, par exemple celle sur la relation qu'entretient la structure des corporations de droit public ecclésiastique avec le principe de la liberté religieuse.
Dans leurs apports auxdites questions, les membres de la commission d'experts "Eglise et Etat en Suisse" formulent des issues concrètes, dont un extrait important a coulé dans le "Vade-mecum pour la collaboration de l'Eglise catholique avec les corporations de droit public ecclésiastique en Suisse", que la commission a remis aux évêques en août 2013 et que ces derniers ont adopté en ce qui concerne leur propre domaine de compétence.
Le vernissage du livre se déroulera comme suit:
Quand: mercredi 25 juin 2014, 10h30–12h
Où: Université de Fribourg (Suisse), Miséricorde (salle 3115), av. de l'Europe 20
Prendront la parole e. a.
- Mgr Markus Büchel, Président de la CES
- M. le Prof. Libero Gerosa, Président de la commission d'experts "Eglise et Etat en Suisse" et directeur de l'Istituto internazionale di Diritto canonico e Diritto comparato delle religioni, Lugano
- M. Daniel Kosch, Secrétaire général de la Conférence centrale catholique-romaine (RKZ)
- M. le cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour l'Interprétation des Textes législatifs
Les interventions se tiendront en allemand et/ou en français.
Service d’information
079 667 27 75
L'on signale aux rédactions:
Les journalistes sont priés de s'annoncer au secrétariat de la CES d'ici le 23 juin. Ils recevront un exemplaire du livre lors du vernissage et pourront en obtenir ensuite moyennant le secrétariat de la CES:
Secrétariat général de la Conférence des évêques suisses
rue des Alpes 6, 1701 Fribourg
T +41 26 510 15 15
F +41 26 510 15 16
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Comunicato stampa
Vernissage a Friburgo sotto gli auspici della Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS)
Pubblicato studio sui rapporti Chiesa–Stato in Svizzera
Il 25 giugno prossimo, nei locali dell'Università di Friburgo (Svizzera), verrà consegnato al pubblico uno studio sui rapporti tra Chiesa e Stato in Svizzera, realizzato su un periodo di quattro anni da una commissione di periti incaricata dalla Conferenza dei vescovi svizzeri. L'opera è intitolata "Staatskirchenrechtliche Körperschaften im Dienst an der Sendung der katholischen Kirche in der Schweiz" ed esiste per ora soltanto in tedesco.
La Conferenza dei vescovi svizzeri ha eretto la commissione d'esperti "Chiesa e Stato in Svizzera" nel 2009. I rapporti tra queste due entità si configurano in Svizzera in modo estremamente variato, tanto quanto lo è il federalismo elvetico, che colloca la regolamentazione dei rapporti con la religione sotto l'autorità sovrana dei cantoni.
Istituendo la commissione d'esperti, i vescovi non si prefiggevano di sconvolgere nei fondamenti i rapporti Chiesa–Stato, né di perseguire un cambiamento sistemico. Ben più, sta loro a cuore di far evolvere questi rapporti, perché meglio corrispondano alle sfide prospettate dai rapidi e profondi mutamenti a livello di Stato e di Chiesa.
Ciò potrà accadere soltanto nel dialogo tra le parti attrici e implicate. Perciò la cornice del vernissage permetterà di intervenire a tutte le parti in causa: vescovi, il rappresentante della Santa Sede, un rappresentante delle corporazioni di diritto pubblico ecclesiastico, alcuni periti. I temi trattati nel libro si estendono dalle questioni inerenti all'elezione e rielezione del parroco a questioni giuridiche fondamentali, come per esempio quella sul rapporto che intercorre tra la struttura delle corporazioni di diritto pubblico ecclesiastico e il principio della libertà religiosa.
Nei loro contributi a queste domande, i membri della commissione d'esperti "Chiesa e Stato in Svizzera" formulano uscite concrete, di cui un estratto di rilievo è confluito nel "Vademecum per la collaborazione tra Chiesa cattolica e Corporazioni di diritto pubblico ecclesiastico in Svizzera", che la commissione ha consegnato ai vescovi nell'agosto 2013 e che questi hanno adottato per quel che riguarda il proprio ambito di competenza.
Il vernissage del libro si svolgerà come segue:
Data: mercoledì 25 giugno 2014, ore 10.30 - ore 12
Luogo: Università di Friburgo (Svizzera), Miséricorde (sala 3115), av. de l'Europe 20
Prenderanno la parola (tra gli altri):
- mons. Markus Büchel, Presidente della CVS
- prof. Libero Gerosa, Presidente della Commissione d'esperti "Chiesa e Stato in Svizzera" e direttore dell'Istituto internazionale di Diritto canonico e Diritto comparato delle religioni, Lugano
- dott. Daniel Kosch, Segretario generale della Conferenza centrale cattolico-romana (RKZ)
- card. Francesco Coccopalmerio, Presidente del Pontificio Consiglio per l'Interpretazione dei Testi legislativi
Gli interventi avverranno in tedesco e/o francese.
Servizio informazioni
079 667 27 75
Si segnala alle redazioni:
I giornalisti sono pregati di annunciarsi alla segreteria della CVS entro il 23 giugno. Riceveranno un esemplare del libro durante il vernissage e potranno ottenerne altri mediante la segreteria della CVS:
Segreteria generale della Conferenza dei vescovi svizzeri
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Appel des Églises chrétiennes et de la Communauté juive à l’occasion du Dimanche des réfugiés et du Sabbat des réfugiés du 14 et 15 juin 2014
« Que tes œuvres sont nombreuses, SEIGNEUR!
Tu les as toutes faites avec sagesse, la terre est remplie de tes créatures. [...]
Tous comptent sur toi
pour leur donner en temps voulu la nourriture :
Tu donnes, ils ramassent;
tu ouvres ta main, ils se rassasient. » (Ps 104,24.27‒28)
‹C’est plein à craquer !› Depuis quelque temps déjà, pareille affirmation contribue avec succès à la mise en place d’une politique d’isolement. Mais au fond, le mot ‹remplir› recouvre un sens tout autre. A l’origine, nous rencontrons ce verbe dans la Bible comme une promesse divine: « Au SEIGNEUR, la terre et ce qui la remplit » (Ps 24,1) et « Tu ne garderas pas pour toi l’abondance de ton aire de battage et la coulée de ton pressoir » (Exode 22,28). La Bible esquisse une vie en plénitude pour l’ensemble de l’humanité. Une plénitude nullement limitée aux habitants de l’hémisphère nord, ceux qui auraient eu la chance d’être nés dans un contexte de paix et d’une société d’abondance, mais une plénitude qui concerne tous les humains. Il y a des biens en suffisance pour tous – telle est la promesse de Dieu, le Seigneur du monde! De la nourriture en suffisance, de l’espace vital en suffisance, suffisamment de liberté, suffisamment de droits, suffisamment de chances de participation – et surtout: suffisamment de solidarité, suffisamment de co-humanité, suffisamment de respect et suffisamment de justice.
Considérés sous un angle économique, les biens de notre terre sont limités. L’idée selon laquelle il n’y en a pas assez pour tous favorise l’esprit de concurrence et de méfiance. Telle n’est pas la vision biblique. Dans les récits bibliques, on rencontre le thème de la plénitude, chaque fois que des personnes sont prêtes à donner du leur et à partager. La promesse divine d’une vie en plénitude s’adresse en premier lieu aux personnes que notre société prétérite, marginalise, ou à ceux que l’on considère comme indésirables. La promesse divine d’un rassasiement ne se manifeste pas spontanément. Nous ne reconnaissons le bien reçu qu’au moment de le partager avec autrui. Gardé pour nous-mêmes, le don n’apparaît pas comme tel: il n’est que possession personnelle. Partagé avec autrui, le don devient expression de la plénitude divine.
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Pasteur Dr Gottfried Wilhelm Locher Mgr Markus Büchel
président du Conseil de la président de la
Fédération des Églises protestantes de Suisse FEPS Conférence des évêques suisses CES
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Évêque Dr Harald Rein Dr Herbert Winter,
Église catholique-chrétienne de Suisse ECCS président de la
Fédération suisse des communautés israélites FSCI
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Appello delle Chiese cristiane e della comunità ebraica in occasione della Domenica e del Sabbat dei rifugiati del 14/15 giugno 2014
«Quanto son grandi, o Dio, le opere tue! /
Tutte con sapienza le facesti, / piena è la Terra dei tesori tuoi. [...]
Tutti loro si aspettano da te /
che tu li nutra a tempo opportuno.
Dai loro il cibo ed essi lo prendono; /
apri la mano e si saziano di bene.» (Salmo 104,24.27‒28)
‹Strapieno!› Con questa affermazione si fa da tempo e con successo una politica di limitazione. Ma la parola ‹riempire› ha un senso ben diverso. Originariamente si trova nella Bibbia come promessa divina: «Del Signore è la terra e tutto ciò che è in essa» (Salmo 24,1) e «Non ritarderai l’offerta di ciò che riempie il tuo granaio e di ciò che stilla dal tuo frantoio» (Esodo 22,28). Alla gente viene prospettata una vita in pienezza, non solo agli abitanti dell'emisfero nord, non solo a coloro che hanno avuto la fortuna di nascere in condizioni pacifiche e in società del benessere, ma a tutta l’umanità. Ce n’è abbastanza per tutti: questa è la promessa di Dio, il Signore del mondo! Cibo a sufficienza, spazio per vivere a sufficienza, libertà a sufficienza, diritti a sufficienza, possibilità di partecipazione a sufficienza e soprattutto: sufficiente solidarietà, sufficiente amore per il prossimo, sufficiente rispetto e giustizia.
Dal punto di vista economico, i beni del mondo scarseggiano. L’idea che non ce ne siano abbastanza per tutti genera concorrenza e diffidenza. Questa non è la visione biblica. Nei racconti biblici, la pienezza si trova sempre dove le persone sono disposte a donare e a condividere. La promessa divina della pienezza vale dapprima per coloro che nella nostra società sono svantaggiati, emarginati o indesiderati. La promessa di Dio di saziarsi con il bene non si evidenzia da sé. Il bene ricevuto lo riconosciamo solo nel momento in cui lo condividiamo. Se teniamo le cose per noi, restano semplicemente in nostro possesso; se le condividiamo con gli altri, si ergono a pienezza divina.
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Gottfried Wilhelm Locher Vescovo monsignor Markus Büchel
Presidente del Consiglio Presidente
Federazione delle Chiese evangeliche Conferenza dei vescovi svizzeri CVS
della Svizzera FCES
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Vescovo monsignor Dr. Harald Rein Dr. Herbert Winter, Presidente
Chiesa cattolica cristiana svizzera FSCI Federazione svizzera delle comunità israelitiche
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Communiqué aux médias
Assemblée de la Conférence des évêques suisses (CES) à Einsiedeln
Inquiétude pour la protection de la vie
La Conférence des évêques suisses a tenu sa 304e assemblée ordinaire du 2 au 4 juin 2014 à l’Abbaye bénédictine d’Einsiedeln.
Les évêques suisses voient avec inquiétude les efforts accomplis de diverses parts en vue d’affaiblir la protection de la vie. Les décisions du Conseil national sur les conditions pour l’autorisation du diagnostic préimplantatoire en Suisse sont tombées à Berne au deuxième jour de leur assemblée. Juste avant, le Conseil des Etats s’est penché sur les modifications relatives de la Constitution fédérale et de la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée. Les évêques sont convaincus que, dans ce cas, contrairement à une opinion répandue, la médecine et la politique ne vont pas dans le sens du progrès.
En effet, une société ne devient pas meilleure lorsqu’elle s’autorise à sélectionner ceux qu'elle considère comme "les bons" et à éliminer les autres. Une société est authentiquement humaine lorsque, tout en luttant contre la souffrance et la maladie, elle se montre capable d’accueillir chaque personne dans sa dignité, et de faire une place aux plus petits et aux plus vulnérables des enfants des hommes. Fort de ce principe humain et évangélique, l‘Eglise refusera toujours de considérer le tri, la sélection et l’élimination d’êtres humains comme un progrès. Elle plaide au contraire pour une orientation de la technique vers des solutions novatrices et respectueuses de toute vie humaine.
Si l’on veut aujourd’hui par tous les moyens empêcher la naissance d’enfants avec des handicaps, les personnes handicapées vivantes voient leur dignité remise en cause. Il s’agit pour les évêques de soutenir chaque effort pour la sauvegarde et le renforcement d’une culture de la vie qui correspond à la dignité humaine. Dans ce sens la Commission de bioéthique de la CES, en collaboration avec le Département de théologie morale et d’éthique de l’Université de Fribourg, organisera un colloque les 12 et 13 septembre 2014 sur la position de l’Eglise catholique face au don de la vie et à la procréation médicalement assistée.
Unité dans l’eucharistie
La réception commune de l’eucharistie est le signe le plus visible de la pleine communion avec Dieu et entre les hommes. C’est le cas dans le monde entier et à travers tous les siècles. La pleine communion dans la foi et dans l’eucharistie est pour l’Eglise catholique le but ultime de l’œcuménisme. Les évêques suisses préparent actuellement une lettre pour donner des orientations sur la manière de vivre l’eucharistie comme sacrement de l’unité. En même temps, les limites fixées par l’enseignement catholique s’appliquent aussi longtemps que la pleine communion n’est pas atteinte. Les évêques publieront la lettre après un ultérieur approfondissement.
En bref
- Un seul point a touché la répartition des responsabilités au sein de la CES : le responsable des affaires militaires est désormais Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de LGF.
- La CES se distancie de la façon dont est conçue et réalisée la nouvelle campagne contre le sida de l’Office fédéral de la santé publique.
Rencontres
- Le nonce apostolique en Suisse, Mgr Diego Causero, a fait une visite de courtoisie à l’assemblée de la CES. Il était accompagné de Mgr Mario Codamo, secrétaire de nonciature à Berne.
- Pierre-Yves Maillard, recteur du séminaire du diocèse de Sion, membre du Conseil de l’Université de Fribourg et président de la fondation „Pro Universitate Friburgensi“ s’est entretenu avec les évêques au sujet de la quête annuelle pour l’Université de Fribourg. Le but de la rencontre était un échange sur la situation actuelle et le développement de cette quête.
- En clôture de leur assemblée, les évêques ont rencontré le Conseil de fondation et la direction de l’Action de Carême. Cette rencontre a servi à une information et un échange sur le développement et les perspectives de l’œuvre d’entraide catholique. Les évêques ont transmis leur reconnaissance pour l’activité bénéfique de l’Action de Carême.
Nominations
La Conférence des évêques a nommé
- Bettina Gruber Haberditz, de Granges-Paccot (FR) membre du Conseil des femmes.
- Rita Chen Baumann, de Küssnacht am Rigi (SZ), l’abbé Thomas Plappallil, de Knutwil (LU), et Chika Uzor-Häberli, de St-Gall, membres du Groupe de travail «Religions asiatiques et africaines».
- Marco Schmid (présidence et secrétariat), Fribourg, Eva Baumann-Neuhaus, St-Gall, Salvatore Loiero, Fribourg, Christian Ruch, Coire, Martina Schäfer, St-Gall membres du Groupe de travail «Nouveaux mouvements religieux»; Jean-François Mayer, Fribourg, et Oliver Krüger, Fribourg, conseillers scientifiques dudit Groupe de travail.
Einsiedeln, 4 juin 2014
Conférence des évêques suisses
Walter Müller, chargé d’information
Avis aux rédactions : Le président de la CES, Mgr Markus Büchel sera à disposition pour répondre au téléphone le jeudi 5 juin 2014 entre 11h et 12h au 071 227 33 65
En outre Doris Meier du secrétariat de la Commission de bioéthique est également à disposition des rédactions au 026 510 15 05, e-mail doris.meier(a)bischoefe.ch<mailto:doris.meier@bischoefe.ch>
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Porte-parole
Rue des Alpes 6, Case postale 278, 1701 Fribourg
Tél. +41 26 510 15 15, Mobile +41 79 446 39 36
www.eveques.ch
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Objet : le tabou du grand âge, début de la campagne nationale
Lancement de la campagne nationale « Il y a un temps pour tout » à Neuchâtel avec Gerry Hofstetter
Mesdames, Messieurs,
Le débat autour du grand âge est resté pauvre et unilatéral. Avec la campagne « Il y a un temps pour tout », Pro Senectute, les églises réformées et Justice et Paix entendent contrebalancer l'économisation de la vieillesse, en mettant en évidence la valeur des personnes âgées pour notre société.
Pour donner le coup d'envoi à cette campagne, Gerry Hofstetter illuminera la Collégiale de Neuchâtel. Nous avons le plaisir de vous inviter à cette manifestation ainsi qu'à la conférence de presse qui la précédera le :
Mercredi 23 avril 2014
20h30 à 20h50 Conférence de presse (dans l'église)
21h00 à 21h15 Illumination et brève allocution (suivies d'un apéritif)
dès 21h15 Possibilité de réaliser des interviews
Lieu : la Collégiale, Rue de la Collégiale 3, 2000 Neuchâtel
La Collégiale de Neuchâtel inaugure une série d'illuminations. En effet, Gerry Hofstetter illuminera également d'autres églises au Tessin, en Engadine et à Zurich.
Nous vous remercions de votre inscription d'ici au jeudi 17 avril 2014 par e-mail à l'adresse medien(a)pro-senectute.ch<mailto:medien@pro-senectute.ch> .
Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, nos salutations les meilleures.
Wolfgang Bürgstein
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Pour de plus amples informations : www.un-temps-pour-tout.ch<http://www.un-temps-pour-tout.ch/>
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Versione Italiano:
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Concerne: La grande anzianità, un tabu. Lancio della campagna nazionale
Lancio della campagna nazionale «Tutto ha il suo momento»
a Neuchâtel con la partecipazione di Gerry Hofstetter
Signore e signori
La discussione sulla grande anzianità gira per il verso sbagliato. Pro Senectute, le Chiese protestanti e Giustizia e Pace intendono opporsi a una visione esclusivamente economica della vecchiaia. La campagna «Tutto ha il suo momento» ha lo scopo di contrapporvi un'altra visione della vecchiaia e di accentuare l'importanza delle persone anziane per la società civile.
L'inizio della campagna sarà marcato da un'azione dell'artista Gerry Hofstetter che illuminerà la Collegiata di Neuchâtel. Abbiamo il piacere di invitarvi a partecipare all'evento e alla relativa conferenza stampa.
Mercoledì, 23 aprile 2014
ore 20:30 - 20:50 Conferenza stampa (all'interno della Collegiata)
ore 21:00 - 21:15 Illuminazione e breve allocuzione (seguita da un rinfresco)
dalle 21:15 Possibilità di fare interviste
Luogo: Cattedrale, Rue de la Collégiale 3, 2000 Neuchâtel
L'illuminazione della Collegiata di Neuchâtel fa parte d'una serie di eventi simili. Dopo Neuchâtel, Hofstetter illuminerà diversi edifici sacri in Ticino, in Engadina e a Zurigo.
È gradita l'iscrizione entro giovedì 17 aprile 2014 a medien(a)pro-senectute.ch<mailto:medien@pro-senectute.ch>. Vi ringraziamo sin d'ora per la vostra iscrizione.
Cogliamo l'occasione per porgere cordiali saluti
Wolfgang Bürgstein
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Per maggiori informazioni: www.tutto-ha-il-suo-momento.ch<http://www.tutto-ha-il-suo-momento.ch>
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Justitia et Pax | Justice et Paix | Giustizia e Pace
Wolfgang Bürgstein, dr. theol., dipl. oec.
Generalsekretär
Tel.: +41 26 510 15 11
+41 26 510 15 44 dir.
Mobil: +41 78 824 44 18
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Lettre pastorale des évêques suisses
pour le premier dimanche de Carême, 9 mars 2014
« Unis dans la foi de l’Eglise »
Il y a cinquante ans se réunissait à Rome le Concile Vatican II. En Suisse, nous célébrons la deuxième année du jubilé de ce Concile sous le titre « Unis dans la foi ». En lien avec les modifications du monde et de l’Eglise durant ces cinquante ans, on interpelle souvent les évêques pour demander des changements dans l’Eglise. Mais qu’est-ce que l’Eglise ? Les propositions qui sont faites semblent parfois présupposer que l’Eglise serait une espèce de multinationale ou d’organisation non gouvernementale. Elle serait alors totalement à notre disposition pour toute modification.
Dieu se révèle en Jésus-Christ
Ce qu’est l’Eglise dépend évidemment de ce qu’est le christianisme. En effet, il n’y a d’Eglise qu’à cause du Christ et du fait que des personnes croient en lui. Le cœur de la foi chrétienne, c’est que Dieu s’est fait homme. Dieu se fait homme en Jésus-Christ. Il vient à nous en tant qu’homme. Il se révèle à nous en Jésus-Christ. Etre chrétien, ce n’est pas revendiquer ses propres idées, mais accepter avec reconnaissance Dieu qui vient à nous.
Le Concile Vatican II montre certaines caractéristiques de la révélation chrétienne.
1. Le Christ est lui-même la plénitude de la révélation, et non pas seulement son messager.[i]
2. Cette révélation suprême – Dieu fait homme – est définitive.[ii] Nous pouvons et devons sans cesse en approfondir la compréhension. Mais nous ne pouvons pas la changer.[iii]
3. En se révélant, Dieu savait bien que nous risquions de perdre ce don infini. Il a donc pris des dispositions pour que ce qui avait été révélé ne se perde pas[iv]. Le Christ a envoyé les Apôtres prêcher et célébrer les sacrements dans la communauté qu’il avait fondée. Ensuite, « pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils ‘remirent leur propre fonction d’enseignement’. »[v] L’unité des évêques entre eux est assurée par leur unité avec le successeur de Pierre.[vi]
Dieu est à l’œuvre
De ces données élémentaires de la foi catholique découle notre compréhension de l’Eglise. Avant tout, ce qu’est l’Eglise, ce que sont sa foi et ses sacrements n’est pas d’abord une œuvre humaine, mais quelque chose que nous recevons de Dieu. Pour prendre un exemple : si ce n’était pas à cause de Dieu, mais seulement en raison d’une quelconque intention humaine, il serait absurde de croire que le pain puisse devenir corps du Christ, ou que le Christ puisse avoir été conçu d’une vierge. C’est aussi pour cela que les auditeurs de Jésus lui-même ont été choqués de l’entendre les inviter à manger son corps[vii], et la Vierge Marie a demandé comment elle pourrait concevoir sans « connaître » d’homme[viii]… L’Eucharistie et la naissance du Christ comme fils de la Vierge montrent que c’est Dieu qui est à l’œuvre. Il en va de même de la relation du Christ et de l’Eglise : c’est Dieu qui est à l’œuvre.
L’Eglise est un sacrement
C’est pour exprimer cela que le Concile Vatican II appelle l’Eglise un « sacrement » : « L’Église [est], dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain »[ix]. L’Eglise est un signe et un instrument. Son but est l’unité de Dieu et des hommes. Parce que l’Eglise n’est que le signe de son Seigneur et d’aucune manière le Seigneur lui-même, elle n’a nullement le pouvoir de modifier ce qu’elle-même a reçu. La foi demeure. Il y a naturellement toujours des questions sur lesquelles la foi est plus difficile à comprendre. Dans la culture de son temps, S. Paul en a fait l’expérience en parlant aux Athéniens de la résurrection des morts…[x]
L’Eglise n’est pas une ONG
Il y a des choses dans l’Eglise qui peuvent changer, et d’autres pas. Celles qui ne peuvent pas changer sont celles qui appartiennent à la foi ou à la structure fondamentale de l’Eglise (par exemple la nécessité du sacrement de l’ordre pour que l’eucharistie puisse être célébrée). D’autres choses peuvent changer[xi]. Comment cela se fait-il ? Dans l’Eglise, les changements surviennent autrement que dans une entreprise. En effet, l’Eglise n’est pas une ONG ou une multinationale, comme l’a répété le pape François[xii]. L’Eglise n’est pas dirigée par un PDG tout-puissant et ne peut pas s’adapter librement aux circonstances du marché. Si l’Eglise était une telle société, on aurait finalement peu de raisons de s’intéresser, et encore moins d’y appartenir. Tous les changements importants, dans l’Eglise, permettent de mieux mettre en évidence la même foi. Un tel aggiornamento, pour reprendre le terme cher au bienheureux Jean XXIII, se fait au niveau de l’Eglise universelle. C’est pourquoi toute l’Eglise doit y être impliquée : les diocèses du monde entier. Mais tout changement survient surtout dans la prière.
Les changements commencent avec la conversion
Il est normal que beaucoup posent des questions dans une société en plein changement. Comme il s’agit justement de questions, il n’est pas évident que la réponse doive être une adaptation à la culture du moment. L’expérience montre que lorsque l’on cherche à rendre la foi totalement compatible avec les visions dominantes du moment, on ne réussit qu’à rendre l’Eglise fade et inintéressante.[xiii] Si on ne part pas de la relation avec Dieu, donc aussi de la vie spirituelle, on cesse très vite et à juste titre de s’intéresser à l’Eglise. Demander une compréhension attentive de la situation des personnes, c’est toujours nécessaire. L’Eglise peut sans doute toujours faire davantage à ce niveau, et les évêques sont reconnaissants de toute suggestion. Mais ôter l’appel à la conversion qui fait toujours partie de la vie chrétienne, c’est faire perdre son goût au sel de la terre.[xiv] La conversion s’accomplit d’abord dans la foi. L’Eglise nous unit au Christ dans la foi. C’est donc dans la foi de l’Eglise que nous sommes unis entre nous. Vivre cette foi et en témoigner est le premier devoir que le Concile nous donne en cette année jubilaire.
Les évêques suisses
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[i] Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum (18 novembre 1965), § 2 : « La profonde vérité que cette Révélation manifeste, sur Dieu et sur le salut de l’homme, resplendit pour nous dans le Christ, qui est à la fois le Médiateur et la plénitude de toute la Révélation ».
[ii] Elle « ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus Christ » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum (18 novembre 1965), § 4).
[iii] Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum (18 novembre 1965), § 8.
[iv] Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum (18 novembre 1965), § 7 : « Cette Révélation donnée pour le salut de toutes les nations, Dieu, avec la même bienveillance, a pris des dispositions pour qu’elle demeure toujours en son intégrité et qu’elle soit transmise à toutes les générations. »
[v] Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum (18 novembre 1965), § 7.
[vi] Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium (21 novembre 1964), § 18.
[vii] Cf. Jn 6,51-68.
[viii] Cf. Lc 1,34.
[ix] Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium (21 novembre 1964), § 1.
[x] Cf. Ac 17,32 : « A ces mots de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres disaient: “Nous t’entendrons là-dessus une autre fois.” »
[xi] Par exemple, le pape Pie XII a changé certaines modalités de l’ordination des diacres, prêtres et évêques, dans sa Constitution Apostolique Sacramentum Ordinis du 30 novembre 1947. En le faisant, il n’a pas changé le sacrement de l’ordre comme tel. De même la réforme liturgique du Concile Vatican II n’a pas changé la nature de la liturgie ou des sacrements.
[xii] Par exemple dans la veillée de la Pentecôte, le 31 mai 2013.
[xiii] Cf. le cardinal Walter Kasper, « Kommen wir zur Sache », Frankfurter Allgemeine Zeitung, 11.02.2011, n° 35, p. 9.
[xiv] Cf. Mt 5,13 : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens. »
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Communiqué aux médias
Assemblée de la Conférence des évêques suisses (CES) à St-Antoine FR
Paix pour l’Ukraine
La Conférence des évêques suisses (CES) s’est retrouvée du 3 au 5 mars 2014 à Burgbühl près de St-Antoine FR pour sa 303e assemblée ordinaire.
La présence de l’évêque gréco-catholique d’Ukraine, Borys Gudziak, a donné une couleur toute particulière à l’assemblée de la Conférence des évêques suisses. Son témoignage sur les événements dramatiques qui se déroulent en Ukraine a livré aux évêques un aperçu émouvant de la souffrance et des espoirs des habitants d’un pays qui a perdu, entre la Première Guerre mondiale et 1989, plus de 17 millions de personnes de mort non naturelle (guerre, famine artificielle, persécutions).
Mgr Gudziak, responsable des relations internationales de l’Eglise ukrainienne gréco-catholique, est un témoin oculaire de l’occupation de la place Maïdan à Kiev où il a parlé devant d’immenses foules. Il montra clairement aux évêques suisses que les manifestations sur le Maïdan défendaient des principes moraux et non des intérêts partisans. Des principes pour lesquels cent personnes y avaient déjà laissé leur vie.
Durant les trois mois qu’a duré l’occupation de la place jusqu’ici, des millions de personnes ont afflué de l’Ukraine entière pour participer aux manifestations. Pour Mgr Gudziak, le plus grand succès du « Maïdan » est le passage d’une culture de la peur à une culture de la dignité. Le renoncement à la violence est un des éléments constitutifs du succès du « Maïdan ». La présence des églises et communautés religieuses sur la place est d’une grande importance. Chaque nuit se déroule, toutes les heures, un recueillement œcuménique et les religions sont aussi très présentes durant la journée. Les prières sont coordonnées par le Conseil ukrainien des Eglises et organisations religieuses, qui poursuit un programme en quatre points sur le Maïdan : 1) le gouvernement doit écouter le peuple, 2) pas de violence ni de la part du gouvernement ni de la part des manifestants, 3) ne pas appeler à la scission du pays 4) dialogue.
Les évêques suisses, à l’exemple du Pape François, appellent tous les hommes de bonne volonté à prier pour la paix en Ukraine. Il faut soutenir toute initiative visant à encourager le dialogue et à renoncer à la violence.
Polarisation autour du diocèse de Coire
Différentes organisations et mouvements ont présenté à la Conférence des évêques suisses des requêtes sur la situation pastorale dans le diocèse de Coire. Des manifestations sont également annoncées dans ce contexte, soit en signe d’opposition, soit en signe de soutien à l’évêque de Coire. Tous les membres de la Conférence des évêques suisses sont unanimes dans la foi. Ils regrettent cette polarisation et sont prêts à entendre les vœux des différentes parties. La CES n’a toutefois aucun droit de regard sur les diocèses, pas plus sur celui de Coire et son évêque que sur les autres. Le président de la CES, Mgr Markus Büchel, recevra la lettre des participants à la manifestation du 9 mars à St-Gall et la transmettra à l'organe compétent.
Victimes des mesures de coercition à des fins d‘assistance
Les évêques se sont intéressés à l’avancée des discussions de la Table ronde pour les victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance. Le professeur Luzius Mader, directeur suppléant de l’Office fédéral de la justice, leur a donné des informations sur le fonds de solidarité décidé par la Table ronde ainsi que sur d’autres attentes. Les diocèses contribueront en 2015 à alimenter le fonds par une quête dominicale. Ce sera la contribution de l’Eglise au travail de mémoire d’un pan sombre de l’histoire suisse. La Table ronde s’attaque à toute une série de mesures dont le conseil, l’accès aux archives, le travail scientifique de mémoire et le soutien financier. Les évêques ont réaffirmé leur disposition à veiller dans leur diocèse à l’information et à la sensibilisation de l’opinion publique.
En bref
- La Conférence des évêques décide la création d’un groupe de travail sur les questions de genre. Il est présidé par Mgr Denis Theurillat, évêque auxiliaire. Sa composition sera encore précisée. Le groupe de travail a pour tâche de rédiger un argumentaire à l’intention des évêques et de préparer une note pastorale.
- La répartition des responsabilités à l’intérieur de la Conférence des évêques a été quelque peu modifiée : l’abbé Urban Federer devient responsable du dicastère « Formation » et du secteur « Liturgie » au plan suisse, Mgr Denis Theurillat prend la responsabilité du secteur « Eglises chrétiennes » dans le dicastère « Dialogue œcuménique », Mgr Charles Morerod celle du dicastère « Dialogue interreligieux », Mgr Felix Gmür devient responsable ad interim du secteur « Justice et Paix » et Mgr Alain de Raemy du dicastère « Médias ».
Rencontres
- Comme cela était convenu de longue date, Mgr Borys Gudziak, évêque gréco-catholique d’Ukraine, a assisté en tant qu’invité à l’assemblée de la CES. L’évêque est à la tête du diocèse Saint Vladimir-le-Grand qui a son siège à Paris. Il est responsable des fidèles du rite gréco-catholique ukrainien sur le territoire suisse.
- Les membres de la Conférence des évêques se sont rendus à la nonciature apostolique à Berne, sur invitation du nonce apostolique en Suisse, l’archevêque Diego Causero. Cette visite amicale a permis un échange fraternel sur les questions actuelles de l’Eglise catholique.
Nominations
La Conférence des évêques suisses nomme :
- Monsieur le Curé Massimo Braguglia, Gravesano TI, membre de la Commission évêques-prêtres
- Mesdames Sonja Kaufmann, responsable théologie et sensibilisation à l’Action de Carême, Lucerne, et Sylvie Roman, directrice de programme de la Mission Bethleem Immensee, Portalban FR, membres du Conseil Missionnaire Catholique Suisse.
St-Antoine FR, 5 mars 2014
Conférence des évêques suisses
Walter Müller, chargé de l’information
A l’attention des rédactions : des photos de l’assemblée de la CES et de Mgr Gudziak sont gratuitement à votre disposition ici<http://www.stahlphoto.ch/bilddatenbank/bd06.php?cat=SBKMEDIEN14>.
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Invitation à la Conférence de presse de la CES
Mesdames et Messieurs,
L'assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses (CES) aura lieu du 3 au 5 mars, à St. Antoni FR.
Une conférence de presse fera suite à cette assemblée ordinaire, à laquelle vous êtes cordialement convié(e)s. Elle permettra de présenter et de commenter les thèmes principaux de l’assemblée, notamment l’échange des évêques sur leur collaboration et sur des thèmes particuliers tels que les projets de solidarité aux victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance ou la lettre pastorale des évêques suisses « Unis dans la foi de l'Eglise » traitant de la sacramentalité de l’Église, lettre pastorale qui sera lue aux fidèles le premier dimanche de Carême, 9 mars. En outre, une information sera donnée sur la rencontre entre Mgr Borys Gudziak, évêque de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, et les évêques suisses dans le cadre de l’assemblée plénière à St. Antoni.
Prendront la parole à la conférence de presse :
Mgr Markus Büchel, Président de la CES
Mgr Borys Gudziak, évêque de Saint-Volodomyr-le-Grand à Paris
M. Erwin Tanner, Secrétaire général de la CES
La Conférence de presse aura lieu :
jeudi 6 mars, de 10h30 à 11h30
à la salle « Rotonda » de la paroisse de la Trinité
Sulgeneckstrasse 13
3011 Berne
Pour faciliter notre travail d'organisation, merci d’annoncer votre participation par courriel ou par téléphone (T +41 26 510 15 15, E secretariat(a)conferencedeseveques.ch<mailto:secretariat@conferencedeseveques.ch>).
Avec nos meilleures salutations
Walter Müller
Chargé d'information de la CES
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Prendront la parole à la conférence de presse :
Mgr Markus Büchel, Président de la CES
M. Erwin Tanner, Secrétaire général de la CES
La Conférence de presse aura lieu :
jeudi 6 mars, de 10h30 à 11h30
à la salle « Rotonda » de la paroisse de la Trinité
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Schweizer Bischofskonferenz (SBK) – Kommission für Bioethik
Conférence des évêques suisses (CES) – Commission de bioéthique
Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS) – Commissione di bioetica
Rue des Alpes 6, 1700 Fribourg, I : www.kommission-bioethik.bischoefe.ch<http://www.kommission-bioethik.bischoefe.ch>
T :+41 26 510 15 41, E : bioethik(a)bischoefe.ch<mailto:bioethik@bischoefe.ch>
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Protestation contre un libre marché de la procréation proposé par la Commission Nationale d’Ethique.
Faire venir à la vie des êtres humains pour ensuite les détruire ?
La commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses entend réagir fortement à la prise de position récente de la Commission nationale d'éthique (CNE) concernant les procréations médicalement assistées. Ce document suscite un malaise profond d’une part par ses propositions de libéralisation tous azimuts, mais plus généralement par sa conception de la vie en société et du rôle de l’État. Il nous est impossible de ne pas répondre de manière très critique à un texte qui déconstruit totalement le vivre ensemble pour ne proposer qu’une éthique libérale minimale et utilitariste.
Depuis de nombreuses années l'Église catholique met en garde contre la fascination exercée par les techniques et les procédures de procréation assistée et contre le fait que la fécondation in vitro (FIV) impliquant l’obtention d'embryons à l'extérieur du corps humain entraîne inévitablement la destruction de nombre d'entre eux ainsi que leur instrumentalisation. Ces craintes émises en 1987 déjà (instruction Donum vitae de la Congrégation pour doctrine de la foi) n’ont cessé de se révéler fondées et le document actuel de la CNE en apporte la preuve s'il en était nécessaire. La fécondation et la production d'embryons in vitro amène quasi inévitablement au tri et à la sélection de ces embryons par le diagnostic préimplantatoire (DPI) que la CNE nous presse d'accepter.
Poussant sa logique à l’extrême, la CNE, pour illustrer le fait qu'il n'y a pas, dans la société, de structure qui oblige et en tout cas pas la structure familiale « traditionnelle », ouvre une porte à la pratique très contestée de la maternité de substitution (gestation pour autrui). Celle-ci bafoue la dignité de l'embryon ainsi envoyé se développer dans un ventre étranger. Elle bafoue également la dignité de la femme qui va vendre non seulement son corps mais un élément spécifique de son identité féminine qui est d'être le réceptacle du premier développement d'une vie humaine et des liens inaliénables qui se tissent à cette occasion.
En résumé nous ne pouvons que rejeter la quasi-totalité des propositions de la CNE qui participent d'une vision libérale individualiste du corps social ainsi que de l'illusion de maîtriser des processus dont le sens profond ultimement nous échappe. Il n’est pas acceptable de faire venir à la vie des êtres humains pour ensuite les détruire, les congeler, ou les utiliser pour réaliser nos désirs les plus fous.
Disant cela nous sommes conscients qu'il y a dans la société des souffrances autour de la possibilité ou de l’impossibilité de procréer. Nous avons tous la responsabilité de les atténuer mais pas à n’importe quel prix. Une société où tout ce qui satisfait les désirs individuels est permis ne devient pas forcément plus humaine mais court le risque majeur d'une déstructuration et d'une perte du sens du bien commun.
Prof. Thierry Collaud
Président de la commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses
Les considérations de la commission se trouve ici: http://www.eveques.ch/documents/communiques/refus-du-bricolage-procreatique….
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Aux médias
Consultation sur la pastorale de couple, du mariage et de la famille de l’Eglise catholique – Résultats
Qui a participé à la consultation?
· Les 23‘636 réponses reçues jusqu’au début janvier (trois quart par internet, le reste en version papier) constituent la base des évaluations.
· Avec les questionnaires arrivés après le délai, le nombre total des participantes et participants se monte à 25‘000.
· L’âge moyen est de 54 ans, 47% d’hommes, 53% de femmes. Deux tiers ont des enfants.
· Près de 92% sont membres de l’Eglise catholique romaine, 95% vivent en Suisse.
· 87% environ des questionnaires reçus étaient de langue allemande et 9% environ, de langue française. Plus de 1000 personnes ont rempli le questionnaire en italien, ce qui correspond à quelque 4,5% des participants et participants.
· Le grand nombre de participantes et participants qui ont utilisé le questionnaire paru dans les médias ecclésiaux (bulletins paroissiaux) montre que la consultation a atteint surtout des gens proches de l’Eglise.
· La proximité à l’Eglise de la plupart des participantes et participants se traduit aussi par le fait que le mariage religieux et une éducation chrétienne des enfants obtiennent des taux très élevés d’adhésion.
· Une caractéristique des personnes proches de l’Eglise est de s’intéresser à la doctrine de l’Eglise. Cela ne les empêche cependant pas de prendre des positions très critiques à son égard.
Premiers résultats consolidés
L’évaluation de la consultation vient de commencer mais des tendances très nettes se dessinent déjà.
L’important pour celles et ceux qui ont participé à la consultation
Le mariage religieux est généralement important (80 %). Le souhait de donner une dimension religieuse à son propre couple et d’inclure la dimension religieuse dans les décisions essentielles de la vie est clair.
Le souhait très fort d’une éducation religieuse des enfants recueille le plus fort taux d’adhésion de toute la consultation (97 %)!
La foi joue un grand rôle dans le domaine de la famille et de l’éducation des enfants même si les parents ne le formulent pas toujours expressément (ou ne le peuvent pas). Une preuve de la haute importance de la foi dans le domaine de la famille est la statistique des baptêmes qui rencontre toujours une forte adhésion en Suisse.
Ces deux constats sont pour l’Eglise une grande chance de transmettre son message central.
Mais – tout n‘est pas bien pour autant.
Cette ouverture d’esprit de principe à l’égard de la religion et de la foi ne va aucunement de pair avec une adhésion inconditionnelle à la doctrine de l’Eglise sur la famille, le mariage et la sexualité.
«Thème n°1»
Il y a un très grand consensus dans les témoignages d’incompréhension et de refus envers la doctrine officielle de ne pas autoriser les divorcés remariés à recevoir les sacrements. La grande majorité des catholiques (env. 90 %) attendent aussi de l’Eglise la reconnaissance et la bénédiction de leurs couples.
Le voeu le plus instamment formulé envers les évêques et l’Eglise en Suisse est celui d’abolir la pratique jugée discriminatoire et manquant de charité chrétienne à l’égard des divorcés remariés. Cette pratique est rejetée par les sondés pour des raisons religieuses et en se référant expressément au message chrétien.
Reconnaissance par l’Eglise des couples homosexuels – majorité sans consensus
Une majorité d'env. 60 % des participantes et participants à la consultation soutient le voeu de reconnaissance et de bénédiction par l‘Eglise des couples homosexuels. Contrairement à la question des divorcés remariés, il n’y a cependant pas ici de consensus mais plutôt une polarisation. A côté d’une claire adhésion, il existe aussi un refus catégorique, quoique moindre en nombre, d’une reconnaissance par l’Eglise des partenariats homosexuels.
L’Eglise et sa direction ont ici la difficile tâche de trouver une solution qui tienne compte de ces conceptions différentes tout en répondant aux besoins en pastorale des couples homosexuels pour qui il est important d’avoir une reconnaissance et une dimension religieuses de leur relation.
La contraception, un sujet permanent
Les réponses à la question des méthodes artificielles ou naturelles de contraception révèlent le désaccord dramatique et connu de longue date entre la doctrine et les participantes et participants à la consultation. L’interdiction des méthodes artificielles de contraception est bien éloignée de la pratique et des idées de la grande majorité des catholiques.
Réserves dans l’adhésion à la doctrine de l’Eglise sur la famille
La plupart des catholiques indiquent connaître les positions de l’Eglise sur la sexualité, le couple, le mariage et la famille, mais ils se montrent plutôt sceptiques lorsqu’on leur demande s’ils adhèrent à ces positions. Les réserves émises sur la doctrine de l’Eglise sont très nettes.
Perspectives pour l‘Eglise
Si l’on compare ces résultats critiques vis-à-vis de l’Eglise avec le désir fondamental de vivre un partenariat, un mariage et une famille ayant aussi une dimension ecclésiale et religieuse, on constate la nécessité urgente de réévaluer le statut de la doctrine de l’Eglise sur la famille dans l’Eglise et la pastorale.
Il faut que l’Eglise arrête d’accorder une valeur absolue à certaines normes et directives face aux expériences et situations de vie concrètes des gens. Lorsque l’Eglise exige que les catholiques suivent inconditionnellement et sans critique les normes concrètes et les directives de comportement qu’elle donne, elle nuit finalement à son souhait de transmettre aux gens les aspects les plus centraux et essentiels de son message.
Il faudrait aussi tenir compte dans le développement des offres pastorales du fait que l’on connaît le décalage qu’il existe entre l’ouverture d’esprit de nombreux croyants à l’égard d’une connotation religieuse pour le couple, le mariage et la famille et leur refus et leur incompréhension face à de larges pans de la doctrine. La préparation au mariage, notamment, n’obtient globalement pas de bon témoignage dans la consultation. Elle est considérée comme apportant peu d’aide pour la vie du couple et de la famille.
Finalement, la consultation montre que l’Eglise n’est guère considérée comme une aide lorsque des crises surgissent dans le mariage et la famille. Il semble dans ce contexte que l’idéal élevé de l’enseignement de l’Eglise fausse sa vision de la réalité et la rende moins disponible précisément aux personnes qui auraient besoin de soutien.
Large convergence
Un des résultats très étonnants de la consultation est la convergence particulièrement forte des réponses de groupes très différents : jeunes et vieux, hommes et femmes ; germanophones, francophones et italophones – il n’y a pratiquement aucune différence notable dans la manière de répondre. Aucune question ne soulève de conflit de générations, il n’y a pas de lutte entre les sexes, de rideau de rösti, de désaccord œcuménique profond entre les confessions chrétiennes et aucun clivage significatif entre les réponses venant de Suisse et celles de l’étranger.
Perspectives pour des évaluations ultérieures
Nous ne sommes qu’au début de l’évaluation. Pour l’analyse ultérieure des résultats, le SPI se basera sur des questions pastorales concrètes. Il serait par exemple possible d’entreprendre une évaluation spécifique aux groupes cibles, dans le but d’adapter l’offre pastorale.
SPI – Institut suisse de sociologie pastorale
Mission et but de l‘institut
L’institut suisse de sociologie pastorale (SPI) est un établissement de recherche soutenu par l’Eglise catholique de Suisse. Son siège est à St-Gall.
L’institut analyse les mutations religieuses mais aussi culturelles et sociales qui se produisent dans la société actuelle. Les constats et les résultats de ses recherches servent notamment de base à l’élaboration de concepts et de perspectives pour la planification pastorale et l’action de l’Eglise catholique en Suisse.
Mener de front recherche fondamentale, développement de concepts et activité de conseil pour le travail pastoral en Suisse est un objectif de première importance assigné au SPI.
Adresse et contact:
Institut suisse de sociologie pastorale SPI
Dr Arnd Bünker, directeur
Gallusstrasse 24
Case postale 1926
9001 St-Gall
Tél . 0041 / 71 228 50 90
Fax 0041 / 71 228 50 99
www.spi-stgallen.ch<http://www.spi-stgallen.ch>
arnd.buenker(a)spi-stgallen.ch<mailto:arnd.buenker@spi-stgallen.ch>