Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous un communiqué de presse du Groupe de travail
"Bioéthique" de la CES sur les Directives de lASSM « Prise en charge
des patients en fin de vie ».
Pour toute information, merci de contacter :
* François-Xavier Putallaz, Chemin de l'Agasse 25, 1950 Sion, T &
F : 027/ 322.72.01, E : <mailto:fx.putallaz@bluewin.ch>
fx.putallaz(a)bluewin.ch
* Dr. Urs Kayser, Oberseemattweg 4, 6403 Küssnacht am Rigi, T :
041/854.30.60, urs.kayser(a)bluewin.ch
* Mgr Kurt Koch, évêque de Bâle, Baselstr. 58, CP 216, 4501
Soleure, T : 032/625.58.25, F : 032/625.58.45,
generalvikariat(a)bistum-basel.ch
* Abbé Agnell Rickenmann, secrétaire général de la CES, Av. du
Moléson 21, CP 122, 1706 Fribourg, T : 026/322.47.94, F : 026/322.49.93,
E : <mailto:sbk-ces@gmx.ch> sbk-ces(a)gmx.ch
Avec mes meilleures salutations.
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Conférence des évêques suisses (CES)
Marc Aellen
Secrétaire général adjoint et attaché de presse
Av. du Moléson 21 - CP 122
CH-1706 Fribourg
Tél. +41 (0)26 322 4794 - Fax +41 (0)26 322 4993
Mobile: +41 (0)79 446 39 36 - eMail: marc.aellen(a)cath.ch
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Communiqué
Prise de position du Groupe de travail « Bioéthique » de la Conférence
des évêques suisses (CES) à propos du projet de Directives de lASSM
« Prise en charge des patients en fin de vie »
Actuellement en consultation, les Directives de lASSM « Prise en charge
des patients en fin de vie » encouragent dun côté la prise en charge
compétente et humaine des personnes en fin de vie, et invitent à le
faire suffisamment tôt, dans tous les lieux où se trouve le patient.
Elles admettent aussi la légitime suspension de certains traitements
disproportionnés, puisque lacharnement thérapeutique soppose à la
dignité de la personne.
Mais dun autre côté lincitation aux soins palliatifs est contredite
par ces mêmes Directives lorsquelles légitiment lassistance médicale
au suicide. Une telle position nest pas admissible pour plusieurs
raisons.
Premièrement, cette attitude est contradictoire, car en admettant que «
lassistance au suicide ne fait pas partie de lactivité médicale »,
lASSM avoue quelle ne sadresse pas au médecin comme tel ; sil en
venait à favoriser le suicide dune personne, le médecin contredirait en
effet le sens de son engagement, à savoir être au service du bien des
patients.
Deuxièmement, justifier lassistance au suicide sous prétexte que le
médecin sabstient du « dernier geste conduisant à la mort » pour le
laisser au patient est incompréhensible.
Troisièmement, on ne peut se réclamer de lactuel code pénal pour en
inférer des normes éthiques : cest au contraire à la loi de se
conformer aux exigences de léthique et non linverse.
Quatrièmement, en avalisant lassistance au suicide, lASSM enclenche un
engrenage conduisant à dautres dérives graves, car la différence entre
assistance au suicide et euthanasie est ténue. Prétendre que des
conditions strictes éviteront ces nouvelles dérives ne convainc pas.
Le Groupe de travail « Bioéthique » de la CES demande à lASSM de
revenir sur la question et de la revoir de manière approfondie, persuadé
que cest par le témoignage dune généreuse assistance au mourant
jusquau terme de sa vie, que chacun pourra percevoir les véritables
richesses qui donnent sens à lexistence humaine.
Fribourg, le 12 mai 2004
Annexe : prise de position du Groupe « Bioéthique » de la CES
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