Gegen 100'000 Privatquartiere konnten im „Vorprogramm“ für 120’000 Jugendliche aus über 190 Nationen anlässlich des XX. Weltjugendtages bereitgestellt werden. Die einzelnen Diözesen Deutschlands organisierten für die jugendlichen Gäste ein abwechslungsreiches ‚Vorprogramm’. Gelebte Solidarität nimmt an diesen Anlässen einen grossen Raum ein. Aber das ist nur die Spitze des ‚Eisbergs’.
„Gäste sind ein Segen“, erklärte Bischof Dr. Franz-Josef Bode, Bischof von Osnabrück, Vorsitzender der Jugendkommission der Deutschen Bischofskonferenz. In bewundernswerter Weise setzen sich tausende Menschen fast rund um die Uhr fürs Wohl der Gäste ein, damit sich diese tatsächlich ‚heimisch’ fühlen können. Unzählige HelferInnen aus dem Ausland reisten oft schon Monate im Voraus nach Deutschland ein, um ihre Hilfe während mehreren Monaten anzubieten. Die meisten kommen dieses Jahr aus Italien, Polen und Mexiko. Freudige Überraschungen gibt es immer wieder. So auch, als vor Monaten eine grössere Gruppe amerikanischer Ordensschwestern eintraf, von denen alle ‚einfach nur helfen’ wollten.
‚Helfen’ an Weltjugendtagen hat Tradition. So pumpten französische Bus-Chauffeure in Tschenstochau 1991 ihre Tanks auf ein absolutes Minimum leer, um Gefährte ihrer Berufskollegen aus den ehemaligen Ostblockstaaten aufzutanken. Zudem wurden weitere Lebensmittelpakete nachbestellt und verteilt. In Denver 1993 lud der Inhaber eines Mc Donald-Restaurants unsere hundertköpfige Gruppe zu einem reichhaltigen Nachtessen ein. Vor dem Essen erklärte er den Grund: „Ich möchte jene Gastfreundschaft üben, um die uns der Papst im Vorfeld des Weltjugendtages gebeten hat ...“ Auch von Manila 1995 gäbe es Einiges zu berichten. Ich erwähne nur die Blumenkretten, die uns junge Filippinos am Flughafen umhängten.
Und in Paris ? Da zeigte ein Zugführer Erbarmen mit mir und einem Kollegen, nachdem wir uns heillos verfahren hatten. Lange nach Mitternacht, in einem Aussenbezirk, nahm er uns kurzerhand zu sich in den Führerstand und legte auf der Fahrt ins Depot einen Halt an einem günstigen Knotenpunkt ein, von dem wir unsere Unterkunft doch noch erreichen konnten. Vielleicht sind es genau diese ‚Sternstunden oder Randerlebnisse’, die viele Jugendliche von solchen Treffen mit nach Hause nehmen. Der bunte Festcharakter während diesen Tagen fördert Freude am Glauben und die Erkenntnis, dass wir aufeinander angewiesen sind und zusammen gehören. Mit der Ahnung, was gelebtes Christentum in unserer Welt bewegen könnte, reisen die Jugendlichen wieder in ihre Herkunftsländer zurück. Und das ist nicht wenig.
Köln, 17.
August 2005
Stefan Rüegg Informationsbeauftragter ARGE Weltjugendtag
Comité romand des JMJ 2005
à Cologne
Communiqué de
presse
Les Jeunes Suisses expliquent les raisons de leur
présence
La Conférence des évêques suisses (CES) a invité des jeunes des
trois régions linguistiques de la Suisse à faire part aux médias des raisons de
leur venue aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Cologne. Ils l’ont
expliqué en mettant ce pèlerinage en lien avec la rencontre nationale des jeunes
suisses avec le pape Jean-Paul lI en juin 2004 et avec les JMJ organisées depuis
1997 à Paris. « La presse occidentale a découvert alors l’importance de ces
rencontres, qui existent depuis 1985 », a confié un jeune
Romand.
Les jeunes ont relevé combien l’engagement rapide de Benoît XVI de
se rendre aux JMJ à Cologne – annoncé deux jours après le début de son
pontificat – montre l’importance qu’il donne à ces rencontres régulières entre
jeunes croyants du monde entier. A Paris, comme à Rome et Toronto, les jeunes
ont manifesté une ferveur priante en entendant les messages d’espérance du pape
Jean-Paul II. Cette année, les JMJ prennent une tournure particulière puisque
les jeunes font connaissance avec ce nouveau Pape qui effectue ici ses premières
JMJ.
La découverte de Paris
« A
Paris, en 1997, les jeunes ont été invités à découvrir que le Christ vit en
chacun de nous et chacun de nos frères. Il nous a demandé de construire la
«civilisation de l’amour» en acceptant l’autre, en le respectant, en le tolérant
dans ses différences pour construire ensemble un monde nouveau ».
relate un jeune Valaisan du val de Bagnes. « Le pape nous a demandé d’aimer
concrètement les autres, à l’image du
Christ. »
La révélation de Rome
En
2000, à Rome, le pape a placé ces JMJ du Grand Jubilé sous le thème
«Le
verbe s'est fait chair». « A l'image du Christ fait homme, qui s'est donné
pour nous, le Pape a évoqué les martyrs tombés à Rome au nom de leur
foi. », a rappelé Alexandre Praz, coordinateur du Comité romand des
JMJ : « Je me souviens de Jean-Paul II disant être venu voir les
martyrs du 3ème millénaire, c'est-à-dire d’annoncer sans peur le
message du Christ, ce qui n’est pas facile dans notre monde, aujourd’hui. »
Le message
de confiance adressé aux jeunes par Jean-Paul est resté dans la mémoire de
Jézabel, étudiante de Genève: «J’avais 16 ans et j’étais très émue par ses
paroles d’amour. J’avais l’impression d’une relation d’amour entre le pape et
les jeunes. C’était notre grand-papa.»
Totonto : « Agir
vite »
A Toronto, en 2002, moins d'une année après les attentats de
New-York, le pape à appelé les
jeunes à prendre leurs responsabilités pour la paix en mettant leur «grain de
sel» dans la marche du monde: «Vous êtes le sel de la terre... ...Vous êtes la lumière du monde».
« Jean-Paul II nous appelé à agir très vite pour construire la civilisation
de l’amour. »
L’invitation de Berne
A Berne, en 2004, lors de la rencontre nationale des jeunes
catholiques, Jean-Paul II avait réitéré son invitation pour Cologne. C’était une
invitation aux Suisses alémaniques à venir aussi nombreux que les Romands et les
Tessinois aux JMJ. Ce qui est presque le cas. « Maintenant, on veut savoir
ce qu’apporte Benoît XVI, ce nouveau berger », a conclu
Jézabel.
(Com.)
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Pauline Moret
Secrétaire / Sekretär
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