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Communiqué de presse
EMBARGO JUSQU’AU 11 JUIN 10H30
La CES et la RKZ se sont rencontrées le 8 juin 2021 à Einsiedeln
« Nous avons besoin les uns des autres »
L’ensemble de la Conférence des évêques suisses (CES) et une délégation du même nombre de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) se sont rencontrés pour la première fois le 8 juin 2021.
La rencontre a eu lieu, sur invitation de la CES, à l’Abbaye d’Einsiedeln, dans le contexte du processus « En chemin ensemble pour renouveler l’Église ». Les sujets principaux abordés ont été la collaboration entre la CES et la RKZ, ainsi que la question des perspectives communes pour une Église de demain présente dans la société. Les discussions ont révélé beaucoup de points communs, ce qui a fait dire à Stefan Müller (RKZ), lors du dernier tour de table, que « nous avons en commun tout l’essentiel ». Et Mgr Jean-Marie Lovey (CES) s’est déclaré heureux de la netteté avec laquelle le « désir commun de servir les hommes et l’Évangile » s’était fait sentir.
« Pas de gouvernement de l’Église de Suisse »
Voir ce qui était commun a aussi révélé la différence de fonctionnement entre les deux organisations. Dans sa présentation de la CES telle qu’elle se perçoit, son président, Mgr Felix Gmür, a relevé qu’il ne s’agissait pas d’un « gouvernement de l’Église de Suisse », mais d’une « plateforme des évêques diocésains, des abbés territoriaux et des évêques auxiliaires » dont « l’échange fraternel » constitue le cœur. La prise en charge de tâches qui concernent tous les diocèses et la société entière, comme les questions bioéthiques, viennent seulement en second lieu. L’autonomie de chaque évêque reste intacte. La CES échange avec différents partenaires, dont la RKZ est le plus important.
« Il est grand temps pour une rencontre avec toute la CES »
La présentation de la RKZ par sa présidente, a permis de comprendre qu’il s’agit d’une organisation qui amène, par des processus démocratiques, à des décisions sur les affaires nationales de l’Église catholique. La RKZ juge essentielle la collaboration avec la CES et il est ainsi « grand temps, 50 ans après la fondation de la RKZ en 1971, pour une rencontre avec toute la CES ».
« Trouver des solutions et prendre aussi en compte le point de vue de l’autre »
De nombreuses prises de position dans la discussion sur la question de la « collaboration » ont porté sur la conception de base de la collaboration : ce ne sont pas les institutions qui doivent être au centre mais l’objectif commun du « bien de l’ensemble du peuple de Dieu ». Et, lors du travail dans les organes, il faut garder à l’esprit ces deux choses : que les membres de la CES et de la RKZ se rencontrent, d’une part, en tant que délégués de leurs institutions mais aussi, d’autre part, en tant que baptisés. Lorsqu’ils collaborent, les délégués de la RKZ n’agissent donc pas seulement comme des « financeurs » et les évêques pas seulement comme des « dispensateurs de sacrements ». Au contraire, ces priorités différentes offrent la chance enrichissante d’examiner un sujet dans la perspective de l’autre.
Il faut s’efforcer, dans un dialogue franc, de se battre pour des solutions assumées ensemble et de « se serrer les coudes » pour ce qui est commun, comme l’a formulé Thomas M. Bergamin (RKZ). Il n’est cependant pas toujours possible d’éviter les différends et les divergences, ni à l’interne de chaque organisation, ni entre la RKZ et la CES. Il est important alors d’en parler à temps et de clarifier comment vouloir les gérer.
La nécessité de poser des limites a aussi été évoquée. Il faut se concentrer, avec les forces à disposition, sur ce qui est faisable ensemble au niveau suisse et à l’échelon des régions linguistiques. Et il faut reconnaître que de nombreuses choses importantes pour l’Église ne sont ni faisables ni disponibles à l’échelon de la CES et de la RKZ.
Perspectives communes pour l’Église de demain
Avant la rencontre, la CES et la RKZ s’étaient mises d’accord sur le fait de ne traiter qu’une seule question relative au large sujet du « renouveau de l’Église », à savoir : quels défis stratégiques la CES et la RKZ relèveront-elles ensemble pour que l’Église catholique reste à l’avenir également une protagoniste et une voix importante dans la société au niveau suisse ?
Deux aspects sont ressortis clairement des discussions des groupes de travail : la perte de crédibilité et d’importance d’une part ; l’exigence de donner la priorité à l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, d’autre part. Erwin Tanner, secrétaire général de la CES, a souligné, à ce propos, combien il était important de vaincre le « mutisme » et de passer « de la culture du moi à la culture de Dieu ». Daniel Kosch, son pendant à la RKZ, a souligné que « donner la priorité à l’Évangile signifie aussi dépasser des attitudes contradictoires en elles-mêmes – par exemple par rapport aux droits humains et à l’égale dignité de tous les enfants de Dieu ».
« De nombreuses questions restent ouvertes »
Lors de l’évaluation de la journée, les voix les plus nombreuses constataient avec une certaine surprise et un certain soulagement que la CES et la RKZ partageaient nombre de convictions fondamentales et de souhaits. Celles et ceux qui ne travaillent pas dans des organes communs ont particulièrement souligné la valeur de la rencontre et des échanges personnels. Ceux-ci ne créent pas seulement une base commune mais peuvent aussi aider à gérer les divergences d’opinions. Diverses interventions ont bien montré que les points de vue pouvaient être différents sur la gestion des abus, sur le rôle spécifique de la RKZ dans la structure générale de l’Église, sur une conception plus précise de ce que signifie « se parler d’égal à égal » pour la CES et la RKZ, si souvent souhaité, ainsi que sur l’avenir du système dual dans une société en mutation, tout comme sur la vision de l’Église. Il s’est toutefois aussi avéré clairement que les avis – également sur la question de savoir d’où vient le « renouveau » de l’Église et quel renouveau est souhaitable- ne divergent pas seulement entre la CES et la RKZ mais également à l’interne de chaque institution.
Un pas petit mais important
Il n’était pas prévu de prendre des décisions concrètes. Mais il y a des idées concrètes sur la manière de continuer le travail.
· La base juridique de la collaboration entre la CES et la RKZ est une convention de l’année 2015. Un petit groupe de travail, puis le conseil de coopération, en tant qu’organe principal de cette collaboration, évalueront comment cette convention a été mise en œuvre et traiteront les conceptions différentes sur certaines dispositions.
· Les différents organes communs du cofinancement CES-RKZ, partiellement existant depuis des décennies, étudieront comment adapter leurs méthodes de travail pour consolider un échange véritable et donner plus d’espace et de poids aux questions stratégiques. Ils doivent se demander encore plus nettement : comment pouvons-nous relever les défis actuels avec des ressources personnelles et financières qui se réduisent ? et où devons-nous avoir le courage d’abandonner ou de transformer ce qui existe ?
En parfaite adéquation avec le processus « En chemin ensemble pour renouveler l’Église », de nombreuses personnes ont qualifié cette première rencontre entre la CES et la RKZ de « pas ». Que celui-ci ait été qualifié de « petit » pas ou de pas « important », tout le monde est tombé d’accord sur le fait que ce n’était ni le « premier » ni le « dernier ». Le chemin se poursuivra, « car nous avons besoin les uns des autres », comme l’a dit Mgr Büchel dans son bilan.
Pour plus d’informations :
Encarnación Berger-Lobato, responsable du marketing et de la communication de la CES, berger-lobato(a)bischoefe.ch<mailto:berger-lobato@bischoefe.ch> , +41 79 552 04 40
Daniel Kosch, secrétaire général de la RKZ, daniel.kosch(a)rkz.ch<mailto:daniel.kosch@rkz.ch>, +41 79 314 44 74
Lien vers communiqué<https://www.eveques.ch/nous-avons-besoin-les-uns-des-autres/>
Conférence des évêques suisses (CES)
La Conférence des évêques suisses a été fondée en 1863 ; elle a été la première assemblée au monde des évêques d’un pays à se rassembler régulièrement, à avoir une structure juridique et exercer des fonctions de direction ecclésiale. Constituée en association, elle réunit les évêques catholiques de tous les diocèses ainsi que les abbés des abbayes territoriales de Suisse. Son organe suprême est l’assemblée ordinaire de tous les évêques, qui se rencontre quatre fois par année.
https://www.bischoefe.ch/
Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ)
La Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) rassemble en son sein les organisations ecclésiastiques cantonales<https://www.rkz.ch/fr/qui-sommes-nous/membres>. Elle a été fondée en 1971 sous la forme d’une association. Elle contribue de manière décisive à doter l’Eglise catholique des moyens qui lui sont nécessaires pour remplir ses tâches à l’échelon national. Dans les efforts qu’elle consent à cette fin, la Conférence centrale respecte les besoins de la vie ecclésiale locale et applique les principes de démocratie, de solidarité et de gestion d’entreprise.
www.rkz.ch<http://www.rkz.ch/>
Fribourg et Zurich, 11 juin 2021
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Medienmitteilung
SPERRFRIST BIS 11. JUNI 2021 UM 10.30 UHR
Begegnung von SBK und RKZ am 8. Juni 2021 in Einsiedeln
«Wir brauchen einander»
Zum ersten Mal trafen sich am 8. Juni 2021 die ganze Schweizer Bischofskonferenz (SBK) und eine zahlenmässig gleich grosse Delegation der Römisch-Katholischen Zentralkonferenz der Schweiz (RKZ).
Die Begegnung fand auf Einladung der SBK im Kloster Einsiedeln statt und stand im Zusammenhang mit dem Thema «Gemeinsam auf dem Weg für die Erneuerung der Kirche». Hauptthemen waren die Zusammenarbeit zwischen SBK und RKZ und die Frage nach gemeinsamen Perspektiven für eine gesellschaftlich präsente Kirche von morgen. Die Gespräche brachten viel Gemeinsames zu Tage. So hielt Stefan Müller (RKZ) in der Schlussrunde fest «Alles Wesentliche haben wir gemeinsam». Und Bischof Jean-Marie Lovey (SBK) zeigte sich erfreut, wie deutlich der «gemeinsame Wunsch, den Menschen und dem Evangelium zu dienen» spürbar geworden sei.
«Keine Kirchenregierung der Schweiz»
Der Blick auf das Gemeinsame förderte zugleich auch die unterschiedlichen Funktionsweisen der beiden Organisationen zu Tage. In seinem Statement zum Selbstverständnis der SBK hielt Präsident Bischof Felix Gmür fest, es handle sich «nicht um eine Kirchenregierung der Schweiz», sondern um eine «Plattform der Diözesanbischöfe, Territorialäbte und Weihbischöfe». Im Zentrum der SBK steht der «brüderliche Austausch». Erst in zweiter Linie geht es um die Wahrnehmung von Aufgaben, die alle Diözesen und die ganze Gesellschaft betreffen, z.B. bioethische Themen. Die Autonomie der einzelnen Bischöfe bleibt unangetastet. Die SBK stehe mit unterschiedlichen Partnern im Austausch, unter denen die RKZ der wichtigste sei.
«Höchste Zeit für ein Treffen mit der gesamten SBK»
Der Vorstellung der RKZ durch ihre Präsidentin, Renata Asal-Steger, war zu entnehmen, dass es sich um eine Organisation handelt, die in demokratischen Prozessen Entscheidungen über gesamtschweizerische Belange der katholischen Kirche herbeiführt. Die Zusammenarbeit mit der SBK ist für die RKZ zentral und so ist es «50 Jahre nach der Gründung der RKZ im Jahr 1971 höchste Zeit für ein Treffen mit der gesamten SBK».
«Um Lösungen ringen und auch die Perspektive des anderen berücksichtigen»
In der Diskussion zum Thema «Zusammenarbeit» zielten viele Beiträge auf das Grundverständnis der Zusammenarbeit: Nicht die Institutionen sollen im Zentrum stehen, sondern der gemeinsame Fokus auf das «Wohl des gesamten Volkes Gottes». Und in der Gremienarbeit ist beides im Auge zu behalten: Dass die Mitglieder von SBK und RKZ sich einerseits als Vertretungen ihrer Institutionen und anderseits als Getaufte begegnen. In der Zusammenarbeit agieren die RKZ‑Delegierten deshalb nicht nur als «Finanzierer» und die Bischöfe nicht nur als «Sakramentenspender». Vielmehr bieten die unterschiedlichen Schwerpunkte die bereichernde Chance, ein Thema auch aus der Perspektive des anderen zu betrachten.
Es ist im offenen Austausch anzustreben, um gemeinsam verantwortete Lösungen zu ringen und «Schulter an Schulter» für das Gemeinsame einzutreten, wie es Thomas M. Bergamin (RKZ) formulierte. Dennoch lassen sich Differenzen und Dissens nicht immer vermeiden, weder innerhalb der eigenen Organisation, noch zwischen SBK und RKZ. Wichtig ist es dann, diese rechtzeitig anzusprechen und zu klären, wie man damit umgehen will.
Zur Sprache kam auch die Notwendigkeit von «Begrenzungen». Es gilt, sich mit den vorhandenen Kräften auf das auf gesamtschweizerischer und sprachregionaler Ebene gemeinsam Machbare zu fokussieren. Und es gilt anzuerkennen, dass vieles, was für die Kirche wichtig ist, auf Ebene von SBK und RKZ weder machbar noch verfügbar ist.
Gemeinsame Perspektiven für die Kirche von morgen
Im Vorfeld der Begegnung hatten SBK und RKZ sich verständigt, im Zusammenhang mit dem breiten Thema «Erneuerung der Kirche» nur eine Frage zu thematisieren, nämlich: Welche strategischen Herausforderungen bearbeiten SBK und RKZ gemeinsam, damit die katholische Kirche auf gesamtschweizerischer Ebene auch in Zukunft eine gesellschaftlich relevante Akteurin und Stimme ist?
In den Rückmeldungen aus den Arbeitsgruppen dominierten zwei Aspekte: Der Glaubwürdigkeits- und Relevanzverlust auf der einen Seite. Die Forderung, dem Evangelium in der Welt von heute den Vorrang zu geben, auf der anderen. Dabei betonte Erwin Tanner, Generalsekretär der SBK, wie wichtig es ist, die «Sprachlosigkeit» zu überwinden und «von der Ich-Kultur zur Gottes-Kultur» zu gelangen. Daniel Kosch, sein Gegenüber in der RKZ, unterstrich «Dem Evangelium den Vorrang zu geben, heisst auch, in sich widersprüchliche Haltungen – etwa im Verhältnis zu den Menschenrechten und zur Gleichwürdigkeit aller Kinder Gottes – zu überwinden».
«Viele Fragen bleiben offen»
In der Auswertung des Tages überwogen die Stimmen, die mit einer gewissen Überraschung und Erleichterung festhielten, dass SBK und RKZ viele Grundüberzeugungen und Anliegen teilen. Besonders jene, die nicht in gemeinsamen Gremien mitarbeiten, betonten den Wert der Begegnung und des persönlichen Austauschs. Er schafft nicht nur eine gemeinsame Basis, sondern kann auch helfen, mit Meinungsdifferenzen umzugehen. Dass es durchaus unterschiedliche Sichtweisen gibt, zeigten verschiedene Wortmeldungen zum Umgang mit der Missbrauchsthematik, zur spezifischen Rolle der RKZ im kirchlichen Gesamtgefüge, zum genaueren Verständnis der oft gewünschten «Augenhöhe» zwischen SBK und RKZ, sowie zur Zukunft des dualen Systems in einer sich verändernden Gesellschaft
oder zum Kirchenbild. Allerdings wurde auch sichtbar, dass die Auffassungen – auch zur Frage, woher die «Erneuerung» in der Kirche kommt und welche Erneuerung wünschbar ist – keineswegs nur zwischen SBK und RKZ, sondern auch innerhalb ihrer selbst unterschiedlich sind.
Ein kleiner und zugleich wichtiger Schritt
Das Fassen konkreter Beschlüsse war nicht geplant. Sehr wohl bestehen aber konkrete Vorstellungen, wie die Arbeit weitergeht.
· Rechtliche Grundlage für die Zusammenarbeit von SBK und RKZ ist eine Zusammenarbeitsvereinbarung aus dem Jahr 2015. Eine kleine Arbeitsgruppe und dann der Kooperationsrat als wichtigstes Gremium für das Miteinander von SBK und RKZ werden auswerten, wie es um die Umsetzung dieser Vereinbarung steht, und unterschiedliche Auffassungen zur Bedeutung einzelner Bestimmungen erörtern.
· Die verschiedenen, teils seit Jahrzehnten bestehenden gemeinsamen Gremien im Bereich der Mitfinanzierung SBK-RKZ werden prüfen, wie sie ihre Arbeitsweise anpassen können, um den wirklichen Austausch zu stärken und den strategischen Fragen mehr Raum und Gewicht zu geben. Sie sollen noch entschiedener fragen: Wie können wir beim Einsatz der knapper werdenden personellen und finanziellen Ressourcen auf die heutigen Herausforderungen antworten? Und wo müssen wir den Mut haben, Bestehendes aufzugeben oder zu transformieren?
Passend zum «Gemeinsamen Weg für die Erneuerung der Kirche» bezeichneten viele die erste derartige Begegnung von SBK und RKZ als einen «Schritt». Unabhängig davon, ob er als «kleiner» oder als «wichtiger» Schritt gewertet wurde, waren alle sich einig: Es ist weder der «erste» noch der «letzte». Der Weg wird weitergehen, «denn wir brauchen einander», wie Bischof Markus Büchel bilanzierte.
Weitere Auskünfte erteilen:
Encarnación Berger-Lobato, Leiterin Bereich Marketing und Kommunikation der SBK, berger-lobato(a)bischoefe.ch<mailto:berger-lobato@bischoefe.ch> , +41 79 552 04 40
Daniel Kosch, Generalsekretär der RKZ, daniel.kosch(a)rkz.ch<mailto:daniel.kosch@rkz.ch>, +41 79 314 44 74
Link Medienmitteilung<https://www.bischoefe.ch/wir-brauchen-einander/>
Schweizer Bischofskonferenz (SBK)
Die Schweizer Bischofskonferenz wurde 1863 als die weltweit erste Versammlung der Bischöfe eines Landes gegründet, die regelmässig zusammentrifft, rechtlich strukturiert ist und sich mit kirchlichen Leitungsfunktionen befasst. Als Verein organisiert, ist sie ein Zusammenschluss der katholischen Bischöfe aller Diözesen sowie der Äbte der Territorialabteien der Schweiz. Oberstes Gremium ist die Vollversammlung aller Bischöfe, die jährlich viermal zusammentrifft.
https://www.bischoefe.ch/
Römisch-Katholische Zentralkonferenz (RKZ)
Die Römisch-Katholische Zentralkonferenz der Schweiz (RKZ) ist der Zusammenschluss der kantonalkirchlichen Organisationen. Sie besteht seit 1971 und ist als Verein organisiert. Sie trägt massgeblich dazu bei, dass die katholische Kirche ihre Aufgaben auf gesamtschweizerischer Ebene wahrnehmen kann, und setzt sich für demokratisches, solidarisches und unternehmerisches Handeln ein, das den Bedürfnissen des kirchlichen Lebens vor Ort Rechnung trägt.
www.rkz.ch<http://www.rkz.ch/>
Freiburg und Zürich, 11. Juni 2021
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Alpengasse 6, PF, 1700 Freiburg i.Ü., I : http://www.bischoefe.ch<http://www.sbk-ces-cvs.ch>
T :+41 26 510 15 15, M : info(a)conferencedeseveques.ch<mailto:info@conferencedeseveques.ch>
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Medienmitteilung
SPERRFRIST BIS 11. JUNI 2021 UM 10.30 UHR
Begegnungen mit dem neuen Nuntius, mit der RKZ und dem Fastenopfer
Die 332. ordentliche Vollversammlung der Schweizer Bischofskonferenz (SBK) fand vom 7.‑9. Juni im Kloster Einsiedeln statt.
Empfang des neuen Nuntius
Drei Begegnungen bereicherten die Vollversammlung der Schweizer Bischöfe. Zunächst hiessen die aktiven und emeritierten Mitglieder der SBK den neuen Nuntius, Erzbischof Dr. Martin Krebs, herzlich willkommen. Dieser überreichte dem Präsidenten das Empfehlungsschreiben, das Staatssekretär Kardinal Pietro Parolin im Namen des Papstes an ihn gerichtet hat. Der Nuntius sprach seine Hoffnung aus, in den kommenden Jahren einen persönlichen Beitrag zur Förderung der kirchlich-religiösen Identität leisten zu können, damit diese in der Schweizer Kultur noch sichtbarer werde und noch besser dem Gemeinwohl dienen könne.
Erzbischof Krebs bestätigte die Daten für den Ad limina-Besuch, welcher ursprünglich anfangs Jahr geplant und coronabedingt verschoben werden musste. Der Besuch findet nun vom 22.‑27. November 2021 statt.
Begegnung mit einer Delegation der RKZ
Zum Treffen zwischen SBK und einer Delegation der Römisch-Katholische Zentralkonferenz der Schweiz (RKZ) im Rahmen des Prozesses «Gemeinsam auf dem Weg zur Erneuerung der Kirche» vom 8. Juni 2021 finden Sie hier<https://www.bischoefe.ch/wir-brauchen-einander/> die gemeinsame Medienmitteilung.
Treffen mit dem Fastenopfer
Zum jährlichen offenen Austausch empfingen schliesslich die Mitglieder der SBK Stefania Fenner Rienzo und Beat Curau (Stiftungsratsmitglieder des Fastenopfer), Bernd Nilles (Geschäftsleiter) sowie Matthias Dörnenburg (Leiter Ökumenische Kampagne) und Helena Jeppesen (Kooperationen Inland). Dank einer grossen Solidaritätsaktion ist es Fastenopfer gelungen, im 2020 trotz lockdownbedingtem Ausfall der Fastenkollekte ein mit dem Vorjahr vergleichbares finanzielles Resultat zu erreichen.
Das Hilfswerk hat mit seinen zahlreichen Aktivitäten weltweit 630'000 Menschen direkt und mit ihrer Informations- und Kampagnenarbeit über 6,3 Millionen Menschen indirekt erreicht und kann somit eine erfolgreiche Leistungsbilanz vorweisen. Das Fastenopfer ist in 14 Ländern in Afrika, Asien und Lateinamerika aktiv und verfügt über ein ausgezeichnetes kirchliches Netzwerk. Kennzeichnend für Fastenopfer sind seine christlichen Werte und seine Vorgehensweise, denn es hat für jedes Land ein sog. Landesprogramm entwickelt, das sich jeweils über 4-5 Jahre erstreckt.
Die Bischöfe übermittelten Anregungen, Dank und Anerkennung für das segensreiche Wirken ihres Hilfswerkes zum Wohl der Ärmsten und für den ausserordentlich grossen Einsatz im Pandemiejahr.
Genugtuungsfonds für Opfer von verjährten sexuellen Übergriffen
Im Jahre 2016 haben die SBK, die Vereinigung der Höhern Ordensobern der Schweiz (VOS’USM) und die RKZ den Fonds für die Ausrichtung von Genugtuungsbeiträgen an Opfer von verjährten sexuellen Übergriffen im kirchlichen Umfeld errichtet, eine Vereinbarung dafür getroffen und die entsprechenden Richtlinien<https://www.bischoefe.ch/richtlinien-der-sbk-und-vosusm-genugtuungsbeitraeg…> erlassen, beides für fünf Jahre. Inzwischen wurden Genugtuungsbeiträge an rund 140 Opfer ausgerichtet. In den letzten Monaten hat eine Arbeitsgruppe die Überarbeitung der Richtlinien und die Erneuerung der Vereinbarung in Angriff genommen. Die Ergebnisse können folgendermassen zusammengefasst werden:
- Die Vereinbarung wird um weitere 5 Jahre verlängert und der Fonds bleibt bestehen.
- Neuerdings können nicht nur die Diözesanen Fachgremien und die in der Westschweiz wirkende CECAR (Commission d’Écoute, de Conciliation, d’Arbitrage et de Réparation) Anträge an den Genugtuungsfonds einreichen, sondern auch alle staatlich anerkannten Opferhilfestellen sowie gleichwertige Instanzen.
- Die Autonomie der Kommission Genugtuung gegenüber SBK, VOS’USM und RKZ wird wesentlich verstärkt. Die drei Institutionen müssen nicht mehr in der Kommission vertreten sein. Ihr sollen qualifizierte und erfahrene Fachpersonen für Missbrauchsfälle angehören.
- Die Opfer können Genugtuungsbeiträge weiterhin in der Höhe von höchstens CHF 20‘000 erhalten. Die Höhe des Genugtuungsbeitrags soll jedoch künftig nicht mehr vor allem von der Schwere der erlittenen sexualisierten Gewalt abhängig sein. Diese wird nun primär unter Berücksichtigung der gesundheitlichen, familiären, beruflichen und sozialen Folgen der erlittenen Übergriffe im Leben des Opfers und erst sekundär aufgrund der Schwere der erlittenen sexualisierten Gewalt festgelegt.
Diese Änderungen treten am 1. Juli 2021 in Kraft.
Ernennungen
Kommission für die Theologie und Ökumene (TÖK)
Prof. Dr. Verena Lenzen und Dr. Philippe Hugo wurden zu Mitgliedern der TÖK ernannt.
Prof. Dr. Verena Lenzen ist Professorin für Judaistik und Theologie / Christlich-Jüdisches Gespräch und Leiterin des Instituts für Jüdisch-Christliche Forschung (IJCF) an der Theologischen Fakultät und der Kultur- und Sozialwissenschaftlichen Fakultät der Universität Luzern. Sie ist ebenfalls Co-Präsidentin der Jüdisch/Römisch-katholischen Gesprächskommission der Schweiz. (JRGK).
Dr. Philippe Hugo ist Direktor des Centre catholique romand de formations en Église (CCRFE). Zudem unterrichtet er am Institut Philanthropos in Freiburg das Fach «Biblische Anthropologie».
Jüdisch/Römisch-katholische Gesprächskommission der Schweiz (JRGK)
Prof. Dr. Dr. Dr. h.c. Mariano Delgado Casado wurde zum Mitglied der JRGK ernannt. Er ist Dekan der Theologischen Fakultät der Universität Freiburg. Er ist Professor für Mittlere und Neuere Kirchengeschichte.
Jahresbericht 2020 der SBK
Das Generalsekretariat hat den Jahresbericht 2020 der SBK veröffentlicht. Dieser erscheint auf Deutsch<https://www.bischoefe.ch/jahresbericht-2020/> und Französisch<https://www.eveques.ch/rapport-annuel-2020/>. Er liefert einen Überblick über die wichtigsten Tätigkeiten der Bischöfe, Kommissionen, Arbeitsgruppen, Gesprächsgruppen und Fachgremien. Gedruckte Exemplare können unter sekretariat(a)bischoefe.ch<mailto:sekretariat@bischoefe.ch> bestellt werden.
Eucharistiefeier in der Gnadenkapelle
Am 8. und 9. Juni jeweils um 07.15 Uhr luden die Mitglieder der SBK die Ortsgemeinde zu einer Eucharistiefeier in der Gnadenkapelle ein. Die Feier konnte dank einer Audio‑Übertragung auch von zu Hause mitverfolgt werden.
Kontakt
Encarnación Berger-Lobato, Leiterin Marketing und Kommunikation SBK, Tel. 079 552 04 40 oder berger.lobato(a)bischoefe.ch<mailto:berger.lobato@bischoefe.ch>
Link Medienmitteilung<https://www.bischoefe.ch/begegnungen-mit-dem-neuen-nuntius-mit-der-rkz-und-…>
Schweizer Bischofskonferenz (SBK)
Die Schweizer Bischofskonferenz wurde 1863 als die weltweit erste Versammlung der Bischöfe eines Landes gegründet, die regelmässig zusammentrifft, rechtlich strukturiert ist und sich mit kirchlichen Leitungsfunktionen befasst. Als Verein organisiert, ist sie ein Zusammenschluss der katholischen Bischöfe aller Diözesen sowie der Äbte der Territorialabteien der Schweiz. Oberstes Gremium ist die Vollversammlung aller Bischöfe, die jährlich viermal zusammentrifft.
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Alpengasse 6, Postfach, 1701 Freiburg i.Ü., I : http://www.bischoefe.ch<http://www.sbk-ces-cvs.ch>
T :+41 26 510 15 15, M : info(a)bischoefe.ch<mailto:info@bischoefe.ch>
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Pour plus d'informations, für weitere Informationen, per ulteriori informazioni : secretariat(a)conferencedeseveques.ch<mailto:secretariat@conferencedeseveques.ch>
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Einladung Medienkonferenz
Die Schweizer Bischofskonferenz (SBK) lädt Sie im Anschluss an die 332. ordentliche Vollversammlung vom 7. - 9. Juni 2021 in Einsiedeln zu einer Medienkonferenz ein. Diese findet statt am
Freitag, 11. Juni 2021, um 10.30 Uhr
im Pfarreizentrum Dreifaltigkeit in Bern, in der Rotonda statt
Taubenstrasse 4, 3011 Bern
(Orientierungskarte<https://www.kathbern.ch/fileadmin/user_upload/Pfarreien/Dreifaltigkeit/Doku…>: Eingang Sulgeneckstrasse verwenden
Anwesend werden sein:
Bischof Felix Gmür, Bischof von Basel und Präsident SBK
Bischof Joseph Maria Bonnemain, Bischof von Chur
Dr. Erwin Tanner, Generalsekretär SBK
Renata Asal-Steger, Präsidentin des Synodalrates der katholischen Landeskirche Luzern und Präsidentin der RKZ
Roland Loos, Vizepräsident des Comités der Fédération ecclésiasatique catholique romaine du Canton de Vaud und Vizepräsident der RKZ
Dr. Daniel Kosch, Generalsekretär der RKZ
Moderation:
Dr. Encarnación Berger-Lobato, Leiterin Marketing & Kommunikation SBK
Hauptthemen:
- Begegnung zum Thema «Gemeinsam auf dem Weg zur Erneuerung der Kirche» zwischen der SBK und der RKZ am 8. Juni 2021 in Einsiedeln
- Überarbeitung der Richtlinien SBK-VOS und der Vereinbarung SBK-RKZ-VOS zur Ausrichtung von Genugtuungsbeiträgen an Opfer von verjährten sexuellen Übergriffen
Alle Referentinnen und Referenten stehen nach der Medienkonferenz für Kurzinterviews gerne zur Verfügung. Die Kurzinterviews werden in derselben Reihenfolge ermöglicht, in welcher sich die Medienschaffenden hierfür angemeldet haben. Sie erleichtern somit die Organisation, indem Sie sich per E-Mail oder telefonisch bis spätestens am 10. Juni 2021 für die Medienkonferenz anmelden (Tel. +41 26 510 15 15, secretariat(a)conferencedeseveques.ch<mailto:secretariat@conferencedeseveques.ch?subject=Anmeldung%20Medienkonferenz>) und uns auch gleich mitteilen, ob Sie an einem Kurzinterview interessiert sind. Herzlichen Dank!
Freundliche Grüsse
Encarnación Berger-Lobato
Leiterin Bereich Marketing und Kommunikation
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Alpengasse 6, Postfach, CH - 1701 Freiburg i. Ü., * +41 26 510 15 15, * +41 26 510 15 28, Mobil +41 79 552 04 40, www.bischoefe.ch<http://www.eveques.ch/>