[cid:image001.gif@01D0E61C.459CA170]
Schweizer Bischofskonferenz (SBK) – Informationsstelle
Conférence des évêques suisses (CES) – Service d’information
Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS) – Servizio informazioni
Rue des Alpes 6, 1700 Fribourg, I :
http://www.eveques.ch<http://www.sbk-ces-cvs.ch>
T :+41 26 510 15 15, F : +41 26 510 15 16, E :
info@conferencedeseveques.ch<mailto:info@conferencedeseveques.ch>
Ne pas répondre à cet e-mail, svp ! Bitte dieses E-Mail nicht beantworten! Pf, non
rispondere a questa e-mail !
Pour plus d'informations, für weitere Informationen, per ulteriori informazioni :
secretariat@conferencedeseveques.ch<mailto:secretariat@conferencedeseveques.ch>
________________________________
Message des évêques pour le Dimanche des malades 2016 (6 mars 2016)
„Comme il est précieux et agréable à Dieu d’être au service des autres!“ (pape François)
Chers Frères et Sœurs,
Le pape François considère cette journée mondiale des malades comme une occasion „d’être
particulièrement proches“ des malades et des personnes qui les soignent. Il n’est pas
étonnant que le pape, dans ce contexte, soit attentif à ce sentiment de „proximité avec
les personnes“, ainsi qu‘à la transmission de la tendresse et de la miséricorde de Dieu,
dont il parle d’ailleurs très souvent et dont il essaie d‘en témoigner en donnant
l‘exemple. L’Année de la Miséricorde que nous sommes en train de vivre est également
orientée vers cette importante mission.
„La maladie, surtout lorsqu’elle est grave, met toujours l’existence humaine à l’épreuve
et apporte avec elle des interrogations qui creusent en profondeur.“ Le pape manifeste de
la compréhension face à cette crise, face à cette révolte qui peut apparaître avec la
maladie, et qui fait jaillir cette question atroce: „Pourquoi moi justement?“ Il est
évident que la foi est mise en question et soumise à l’épreuve de façon très sensible avec
l’apparition de la maladie. Mais d’autre part, selon le pape François, elle peut également
révéler en même temps toute sa puissance positive. La foi procure au malade une clé qui
l’aide à prendre conscience que „la maladie peut être la voie pour arriver à une proximité
plus étroite avec Jésus, qui chemine à nos côtés, chargé de la croix.“
Le pape a choisi le texte d’Evangile des Noces de Cana (Jean 2) comme base de réflexion
pour son message. Il l’explique par le fait que la célébration principale de la Journée
mondiale des malades se déroule à Nazareth. Nazareth et Cana: ces deux endroits proches
géographiquement, et situés en Galilée, sont étroitement liés à la figure de la Vierge
Marie. Selon François, Marie nous remet cette fameuse clé de la foi. Pour le pape, elle
est surtout le symbole de l’Eglise, de sa maternité, de sa tendresse et de sa miséricorde,
d’une Eglise qui ne reste pas les bras croisés lorsque des hommes sont en situation de
détresse. „Nous avons une Mère qui a les yeux vigilants et pleins de bonté (…); le cœur
maternel et débordant de miséricorde (…), les mains qui veulent aider (…)“, écrit
François. Tout cela résonne comme le „Cantus firmus“ de ce pontificat: pas de jugement,
mais une proximité messianique avec les hommes en situation de difficulté et de misère.
L’Evangile des Noces de Cana exprime encore clairement autre chose selon le pape: Dieu
accomplit un miracle, mais pas sans l‘aide des serviteurs! „Comme il est précieux et
agréable à Dieu d’être au service des autres ! Cela plus que toute autre chose nous rend
semblables à Jésus, qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir“, rappelle le pape
François. Il fait ainsi appel à notre propre compassion en vue de mettre en place un
système de santé basé sur l’amour du prochain, alors qu’il semble toujours davantage
soumis à des paramètres économiques: le médecin devient „fournisseur“ de prestations de
santé, le patient un „client“, la santé un „produit“ soumis à la concurrence de différents
„prestataires“, avec en toile de fond le paramètre de la rentabilité et de l’assurance de
qualité, en fonction d’une optimisation des profits basée sur une estimation des finances
à disposition et de la pérennité de l’institution. Mais où trouver dans le système de
santé cette humanité qu‘on ne peut acheter, le don de son temps sans chercher un bénéfice
en retour, cette écoute attentive sans pression économique, ce sentiment de compassion qui
n’est pas quantifiable, cette proximité humaine sans certificat? Ces questions, nous
autres évêques les posons aujourd’hui. Le pape nous rend attentifs aux „personnages
anonymes de l’Evangile“, en l’occurrence aux serviteurs qui „nous enseignent tant de
choses“! Nous pouvons nous aussi être „des mains, des bras, des cœurs qui aident Dieu à
accomplir ses prodiges, souvent cachés.“
Vers la fin de son message, le pape saisit encore l’occasion de l’Année sainte de la
Miséricorde pour affirmer: „Chaque hôpital et chaque maison de soin peuvent être un signe
visible et un lieu pour promouvoir la culture de la rencontre et de la paix, où
l’expérience de la maladie et de la souffrance, ainsi que l’aide professionnelle et
fraternelle, contribuent à dépasser toute limite et toute division.“
Au nom de la Conférence des évêques suisses:
+Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire
* * * * * * * * *
Messaggio dei Vescovi svizzeri per la Domenica del Malato 2016 (6 marzo 2016)
"Come è prezioso e gradito a Dio essere servitori degli altri!" (Papa Francesco)
Cari fratelli e sorelle,
Papa Francesco avvista nella celebrazione della Giornata mondiale del Malato lʼopportunità
di essere particolarmente vicini agli ammalati e a coloro, uomini e donne, che se ne
prendono cura. Non sorprende che il papa intenda essere vicino alla gente, veicolando la
tenerezza e misericordia di Dio, di cui spesso parla cercando di farsene esemplare
paladino. LʼAnno della Misericordia, in cui ci troviamo, attesta questa esigenza forte.
"La malattia, soprattutto quella grave, mette sempre in crisi l’esistenza umana e
porta con sé interrogativi che scavano in profondità." Il papa non è sordo a questo
tipo di crisi, al rigetto che suscita la malattia, alla questione lancinante cui ci
confronta: "Perché proprio a me?" Eʼ evidente che lʼessere (gravemente) malati
mette a dura prova la fede. Dʼaltra parte questa, proprio nel confronto con una situazione
di precarietà, sviluppa tutto il suo potenziale benefico. La fede offre al malato la
chiave di lettura della malattia come possibile "via per arrivare ad una più stretta
vicinanza con Gesù, che cammina al nostro fianco, caricato della Croce."
Che il papa imposti il suo annuale Messaggio per la Giornata mondiale del Malato sul
Vangelo delle nozze di Cana (cf. Gv 2), lo si deve al fatto che le celebrazioni principali
per la Giornata mondiale si svolgeranno questʼanno a Nazareth. Nazareth e Cana: due luoghi
geograficamente vicini, entrambi strettamente collegati alla Vergine Maria. Eʼ lei a
porgerci, come ci dice papa Francesco, la chiave della fede. Maria permane simbolo della
Chiesa, della sua maternità, tenerezza e misericordia; non sta a guardare dove si trova la
sofferenza, agisce. "Abbiamo una Madre che ha gli occhi vigili e buoni […], un cuore
materno e ricolmo di misericordia […]; le mani che vogliono aiutare", rammenta
Francesco. Risuona come un basso continuo di questo pontificato: non tanto il giudizio,
quanto un sì alla messianica vicinanza a chi è nel bisogno!
Del Vangelo delle nozze di Cana il papa evidenzia un secondo fatto: il miracolo lo fa Dio,
ma Dio ha bisogno dellʼaiuto di cooperatori! "Come è prezioso e gradito a Dio essere
servitori degli altri! Questo più di ogni altra cosa ci fa simili a Gesù, il quale non è
venuto per farsi servire, ma per servire", scrive Francesco. Il papa fa appello al
nostro essere fratelli in un sistema sanitario che tende viepiù a regolare tutto su
parametri economici: il medico diventa "fornitore" di "prestazioni
sanitarie", il paziente "cliente", la salute un "prodotto"
dellʼofferta concorrenziale di vari "prestatori", e sullo sfondo emergono
lʼeconomicità e lʼassicurazione qualità, o piuttosto lʼottimizzazione dei profitti
nellʼottica della sostenibilità finanziaria e della permanenza dellʼistituzione. Dove si
nasconde lʼinestimabile fattore "uomo"? Il riferimento al decorso lento del
tempo; lʼascolto premuroso scevro da criteri di mercato; la compassione senza tornaconti e
il sentimento dʼumanità, non quantificabili, il loro inestimabile valore? Dove sono?
Altrettante domande che ci facciamo come vescovi. Il papa addita peraltro i
"personaggi anonimi del Vangelo [che] ci insegnano tanto". Come loro, anche noi
possiamo essere "mani, braccia, cuori che aiutano Dio a compiere i suoi prodigi,
spesso nascosti."
Verso la fine del messaggio, papa Francesco riprende un desiderio profondo per lʼAnno
santo della Misericordia: "Ogni ospedale o casa di cura può essere segno visibile e
luogo per promuovere la cultura dell’incontro e della pace, dove l’esperienza della
malattia e della sofferenza, come pure l’aiuto professionale e fraterno, contribuiscano a
superare ogni limite e ogni divisione."
A nome della Conferenza dei vescovi svizzeri
+Marian Eleganti, vescovo ausiliare di Coira
-------------------------------
Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Chargé d’information
Rue des Alpes 6, Case postale 278, 1701 Fribourg
Tél. +41 26 510 15 15, Mobile +41 79 446 39 36
www.eveques.ch<http://www.eveques.ch>