Schweizer Bischofskonferenz (SBK) -Informationsstelle
Conférence des évêques suisses(CES) – Service d’information
Conferenzadei vescovi svizzeri (CVS) – Servizio informazioni
Av. du Moléson 21, CP 122, CH -1706 Fribourg, I : http://www.sbk-ces-cvs.ch
T :++41/(0)26/322.47.94, F : ++41/(0)26/322.49.93, E : info@sbk-ces-cvs.ch
Ne pas répondre à cet e-mail, svp ! Bitte dieses E-Mail nicht beantworten! Pf, non rispondere a questa e-mail !
Pour plus d'informations, für weitere Informationen, per ulteriori informazioni : sbk-ces@gmx.ch
Fédération des Eglises protestantes
de Suisse
Conférence des évêques suisses
Communiqué de presse
Berne, le 5 décembre 2007
Travailler le dimanche, c’est créer un vide
La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) et la Conférence des évêques suisses (CES) ont pris connaissance de la décision du Conseil des États en faveur d'un nombre limité d'ouverture des magasins le dimanche. FEPS et CES demandent toutefois expressément de ne pas restreindre davantage encore la protection du dimanche.
Le Conseil
des États a approuvé aujourd'hui, après le Conseil national, une initiative parlementaire
autorisant les cantons à fixer eux-mêmes jusqu'à quatre ouvertures dominicales
des magasins par an. Cette modification concerne les dispositions du droit à la
protection du travail.
La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) et la Conférence des évêques
suisses (CES) prennent connaissance de la majorité parlementaire réunie par l'initiative.
Pour les Églises, il importe dès lors que les cantons appliquent de manière très
restrictive l'autorisation de quatre nouvelles ouvertures dominicales, alors que
de telles ouvertures sont déjà possibles dans le droit actuel à condition d'en prouver
la nécessité. La protection du dimanche ne saurait être restreinte davantage.
Il faut donc maintenir le nombre maximal de quatre ouvertures dominicales par
an. Toute libéralisation supplémentaire est rejetée par les Églises.
Le dimanche est là pour les travailleuses et les travailleurs. Qui travaille le
dimanche manque: dans la communauté familiale, dans la rencontre d'amis et de gens
qui partagent les mêmes intérêts, dans l'Église, dans le sport. L’ouverture des
magasins le dimanche concernent surtout des travailleuses et travailleurs socialement
défavorisés d'un secteur à bas salaires. Se focaliser sur les habitudes de consommation,
c'est mépriser la signification du dimanche dans l'équilibre entre travail et repos.
Une société qui ne prend plus le temps de se reposer ni par exemple de se remémorer
dans les cultes de sa tradition et de son origine met en danger ses propres assises.
Les Églises rappellent le droit fondamental au libre exercice de la religion. Ce
droit est attaqué quand la protection du dimanche se vide de son sens, car le dimanche
est le jour du culte chrétien. En outre, le dimanche représente pour un grand nombre
de la population un véritable bien culturel. En outre, la FEPS et la CES mettent
en garde contre une concentration d'ouvertures dominicales durant l'Avent. L'Avent
prépare à la commémoration de la naissance de Jésus-Christ à Noël. Il est de la
tâche de la politique et de ses représentants de tenir compte des besoins de toute
la population et de conserver aux dimanches de l'Avent leur caractère de jours
de recueillement.
En 2005, les Églises se sont exprimées en détail sur l'importance sociale et ecclésiale
du dimanche. Les réflexions présentées dans la brochure œcuménique « Protégeons
notre dimanche, resserrons les liens de notre communauté » n'ont rien perdu de leur
actualité.
--------------
Simon Weber
Fédération des Eglises protestantes de Suisse, Responsable communication
Tel + 31 370 25 01
Fax + 31 370 25 80
Mobil + 78 739 58 53
simon.weber@sek.ch
Walter Müller
Responsable de la communication de la CES
Tel. + 26 322 47 94
Fax + 26 322 49 93
Mobil +79 446 39 36
info@sbk-ces-cvs.ch