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Schweizer Bischofskonferenz (SBK) – Bereich Marketing & Kommunikation
Conférence des évêques suisses (CES) – Secteur marketing et communication
Conferenza dei vescovi svizzeri (CVS) – Settore marketing e comunicazione
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Communiqué de presse
Assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses (CES)
Les soucis des fidèles sont aussi ceux des évêques!
La 324e assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses (CES) s’est déroulée du 3 au 5 juin au prieuré de Sankt Gerold en Autriche. Le prieuré dépend de l’abbaye d’Einsiedeln depuis le 13e siècle.
Accueil par l’évêque du diocèse
Les membres de la CES ont été accueillis à cette première assemblée à Sankt Gerold par Mgr Benno Elbs, évêque de Feldkirch (Autriche). Celui-ci a évoqué le passé commun du Vorarlberg avec le diocèse de Coire. Le diocèse de Feldkirch a été instauré en 1968.
Accueil de l’administrateur apostolique de Coire
Suite à la retraite de Mgr Vitus Huonder, Mgr Pierre Bürcher était présent pour la première fois en tant qu’administrateur apostolique du diocèse de Coire. Les membres de la CES lui ont – à nouveau – souhaité une chaleureuse bienvenue. Mgr Bürcher a déjà été membre de la CES de 1994 à 2007 en tant qu’évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, jusqu’à sa nomination à la tête du diocèse de Reykjavik. La CES se réjouit de pouvoir bénéficier de son immense expérience et lui adresse tous ses vœux pour les « quelques mois » à Coire. Mgr Pierre Bürcher a commenté cet accueil fraternel avec le constat que sa fonction épiscopale en Islande lui avait appris « à sauter dans de l’eau très froide comme très chaude ».
Hommage à Mgr Amédée Grab
Une semaine après l’enterrement de Mgr Amédée Grab à Coire, ses confrères se sont recueillis dans la prière à son souvenir. Puisse-t-il reposer en paix et recevoir la juste récompense de tout le bien qu’il a fait.
Appels au renouveau de l‘Eglise
Les membres de la CES ont pris acte de différentes lettres ouvertes et appels au renouveau de l’Eglise catholique. La CES y lit l’expression d’une crise dans notre Eglise. Les soucis des fidèles sont aussi ceux des évêques !
Divers débats ont déjà eu lieu au niveau diocésain. La CES souhaite que la parole divine puisse être entendue et vécue de tous. C’est pourquoi elle souhaite, elle aussi, dialoguer sur ces questions et ces revendications.
Celles-ci posent de tels enjeux dans leur complexité et leur diversité que la CES aimerait les traiter avec de nombreux fidèles. Un groupe de travail procédera à une analyse des sujets abordés (p.ex. rôle des femmes / célibat et viri probati / abus sexuel et de pouvoir/ foi et transmission de la foi). Il examinera la façon de traiter au mieux ces thématiques, les personnes qu’il convient d’impliquer, ainsi que les propositions à formuler éventuellement à l’intention de l’Eglise universelle. Il tiendra également compte, dans son travail, des conclusions des débats tenus sur ces questions dans les diocèses.
Le processus synodal joue un rôle important dans la question de la méthodologie à adopter. La CES veut impliquer ses organes pour clarifier la question de ce que signifie la synodalité dans l’Eglise et lui donner un éclairage théologique.
La Conférence des évêques s’engage dans cette voie avec grande confiance dans le soutien du Saint-Esprit et la prière de tous les fidèles.
Transplantation d‘organes
L’initiative populaire Pour sauver des vies en favorisant le don d’organes, qui a abouti en avril dernier, vise à une augmentation du nombre de dons d’organes en remplaçant la règle actuelle du consentement explicite par le principe du consentement présumé. Le don d’organes, de tissu et de cellules de toute personne décédée serait ainsi automatique, à moins que celle-ci n’ait fait connaître son refus de son vivant (régime du refus).
La CES rappelle qu’un don d’organes peut être moral et même méritoire à condition que la donneuse ou le donneur y consente en toute connaissance de cause. Comme le pape François l’a souligné récemment, le don d’organes est « une manifestation de généreuse solidarité et un acte de responsabilité sociale ainsi que l’expression de la fraternité universelle qui lie entre eux tous les hommes et les femmes ». Pour les croyants, il s’agit d’une « offrande au Seigneur qui s’est identifié avec ceux qui souffrent », un geste concret d’amour généreux.
Une offrande présuppose cependant la volonté expresse du donateur ou de la donatrice. Pour la CES, l’introduction du consentement présumé contredit au principe de la volonté expresse. C’est pourquoi elle rejette cette solution.
Bien que le don d’organes soit un acte d’amour, la CES constate qu’il n’en découle aucun devoir moral. Celui qui ne se décide pas au don d’organes ne peut en aucun cas être condamné moralement.
Les évêques savent de leur expérience en pastorale que ce sont souvent les proches qui doivent prendre ces décisions lourdes de conséquences. C’est pourquoi ils encouragent tous les fidèles à discuter de leurs souhaits en la matière avec leurs proches.
Délégation suisse au Forum international de la jeunesse à Rome
Le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie organise à Rome, du 10 au 12 juin 2019, un Forum international de la jeunesse. L’objectif de cette rencontre post-synodale est la mise en œuvre concrète en pastorale des propositions faites lors du Synode sur la Jeunesse. Toutes les conférences épiscopales ont été invitées à y déléguer deux jeunes. Quelques jeunes déjà présents au Synode 2018 ainsi que d’autres délégués d’associations laïques de jeunesse y participeront également.
La CES a désigné pour la représenter Aline Jacquier (née en 1989, VS, commission diocésaine de la jeunesse, Festival OpenSky, JMJ) et Roman Fiabane (né en 1992, ZH, conseil de paroisse de Bülach, Adoray Zürich, Synode Zürich).
Claire Jonard (coordinatrice au Centre romand des vocations et cheffe de projet pour la pastorale de la jeunesse en Suisse romande) y participera également en tant qu’experte pour la Suisse, à l’invitation du Dicastère.
Rencontre avec le nonce
La CES a accueilli le nonce apostolique, l’archevêque Edward Gullickson, ainsi que le conseiller de nonciature, Mgr José Manuel Alcaide Borreguero, pour leur traditionnelle visite.
Journée Mondiale du Malade et dimanche des malades
Dès 2020, le 11 février sera en Suisse la Journée Mondiale du Malade et le premier dimanche du mois de mars sera le «dimanche des malades» (« Schweizer Krankensonntag » et «giornata del malato»). Le membre de la CES responsable de ce dicastère publiera un texte à l’occasion du dimanche des malades.
Rencontre avec l’Action de Carême
La Conférence des évêques a rencontré une délégation du Conseil de fondation et de la direction de l’Action de Carême. La rencontre avait pour but de s’informer et d’échanger sur le développement et les perspectives de l’œuvre d’entraide catholique. Les évêques lui expriment leurs remerciements et leur reconnaissance de son action salutaire et soutiennent tout effort en faveur du bien-être des plus pauvres.
Nomination
La CES a nommé Sr Nadja Bühlmann, couvent de Baldegg, comme juge de l’Officialité interdiocésaine.
Rapport annuel 2018 de la CES
Le secrétariat général a publié le rapport annuel 2018 de la CES en allemand<http://www.bischoefe.ch/content/view/full/13746> et en français<http://www.eveques.ch/documents/rapports-annuels/rapport-annuel-2018>. Celui-ci contient les activités principales aussi bien des membres de la CES que de ses commissions, groupes de travail, groupes de discussion et commissions d’experts. Les exemplaires imprimés peuvent être commandés auprès de secretariat(a)eveques.ch<mailto:secretariat@eveques.ch>.
Sankt Gerold, 5 juin 2019
Lien vers le communiqué de presse<http://www.eveques.ch/content/view/full/13787>
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Encarnación Berger-Lobato
Responsable Marketing & Communication
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Communiqué de presse
Appel des Églises chrétiennes et de la communauté juive pour le Dimanche des réfugiés et le Chabbat des réfugiés des 15/16 juin 2019
Après Babel
« Un mot en donne un autre :
C’est la grande offrande. »
Elazar Benyoëtz
( aphoriste et poète israélien )
« Allons, descendons, mettons la confusion dans leur langage, afin qu’ils ne comprennent plus la langue les uns des autres. » (Noé/Genèse 11,7). La construction de la tour de Babel n’est pas seulement une explication très imagée de la diversité des langues parmi les hommes. Elle illustre aussi le problème de l’appartenance et de l’exclusion par la langue. Par la suite, seuls les membres d’une même famille, d’un même clan ou d’une même tribu se comprennent encore entre eux. Ils se découvrent en tant que communauté, différente de toutes les communautés qui parlent d’autres langues. Une chose parfaitement inconnue fait son apparition dans le monde d’après Babel : le problème de la traduction. Les membres de différentes communautés qui veulent entrer en contact les uns avec les autres sur un mode pacifique doivent désormais apprendre des langues étrangères pour pouvoir se comprendre.
Avec la mondialisation, l’humanité en est revenue à Babel. Elle dispose certes du monde des technologies de connexion, mais les problèmes de compréhension persistent. Personne ne ressent les barrières culturelles et linguistiques aussi directement que les réfugiés. Ils ont été forcés de quitter l’espace linguistique et culturel qui leur était familier pour chercher une protection dans des pays de langue et de culture étrangères. Celui qui ne peut pas s’exprimer dans la langue nationale et qui ne la comprend pas n’est pas compris, ni entendu. Sa parole est sans poids. Celui qui ne peut pas se faire comprendre devient muet. Et les muets restent exclus de la communauté.
L’intérêt, l’attention, la participation et l’appartenance ne sont pas possibles sans communication. La langue crée la communauté : seul celui qui la comprend et qui la parle peut appartenir à cette communauté. C’est pourquoi l’État et la classe politique ont la responsabilité de faire en sorte que les réfugiés accueillis bénéficient d’un enseignement de qualité dans la langue de leur nouveau point d’attache. Les connaissances linguistiques rudimentaires, requises pour un séjour touristique par exemple, ne suffisent pas. L’intégration suppose d’une part une disponibilité à s’intégrer, d’autre part la mise à disposition de ressources permettant de le faire. Ceux qui exigent l’intégration doivent habiliter les personnes à s’intégrer. Le bon fonctionnement de la cohabitation dépend essentiellement de la capacité à s’entendre et à se faire entendre. Pour cela, il faut offrir aux réfugiés des cours de langues intensifs dispensés par des enseignants qualifiés. À l’occasion du Dimanche des réfugiés et du Chabbat des réfugiés, la Fédération suisse des communautés israélites et les trois Églises nationales appellent la Confédération, les cantons et les communes à créer et à maintenir les ressources institutionnelles et organisationnelles nécessaires pour offrir aussi aux réfugiés une promotion linguistique durable.
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Gottfried Wilhelm Locher
Président de la Fédération des Églises
protestantes de Suisse (FEPS)
Mgr Dr. Felix Gmür
Président de la Conférence des évêques
suisses (CES)
Évêque Dr. Harald Rein
Église catholique-chrétienne de la Suisse
Herbert Winter, Président
Fédération suisse des communautés israélites (FSCI)
Lien vers le communiqué de presse<http://www.eveques.ch/content/view/full/13700>
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Comunicato stampa
Appello delle Chiese cristiane e della Comunità ebraica in occasione della Domenica e del Shabbat dei rifugiati del 15/16 giugno 2019
Ritorno a Babele
«Una parola
tira l'altra:
questo è il grande dono»
Elazar Benyoëtz
(Poeta e aforista israeliano)
«Scendiamo dunque e confondiamo la loro lingua, perché non comprendano più l'uno la lingua dell'altro.» (Noach/Genesi 11,7) La torre di Babele non è solo una spiegazione metaforica per la pluralità linguistica tra gli esseri umani, ma mette in evidenza anche la problematica di appartenenza ed emarginazione causate dalla lingua. In seguito si comprendevano tra di loro solo i membri di una famiglia o di una tribù. Si sono riscoperti come comunità che si distingueva da tutte le altre comunità che parlavano una lingua diversa. Nel mondo dopo Babele nacque qualcosa di completamente sconosciuto fino allora: il problema della traduzione. Se le persone di comunità diverse volevano entrare in contatto tra di loro in modo pacifico, dovevano imparare le lingue straniere per comunicare e comprendersi.
La globalizzazione ha fatto tornare l'umanità ai tempi di Babele. È vero, il mondo è connesso dalle tecnologie, ma i problemi di comprensione sono rimasti. I rifugiati risentono più di chiunque altro dei confini linguistici e culturali. Sono stati costretti a lasciare il loro spazio linguistico e culturale familiare per cercare rifugio in Paesi con culture e lingue diverse. Le parole di chi non comprende la lingua nazionale e non si sa esprimere in essa restano senza peso, non vengono ascoltate e capite. Chi non sa comunicare resta senza parole. E chi è senza parole, viene escluso dalla comunità, non ha voce in capitolo.
Interesse, attenzione, partecipazione e appartenenza non possono esistere se non c'è comunicazione. La lingua crea comunità e solo chi capisce e parla la lingua della comunità, vi può appartenere. Lo Stato e la politica hanno pertanto la responsabilità di offrire ai profughi accolti un insegnamento di alta qualità nella lingua del nuovo centro della loro vita. Non basta avere conoscenze linguistiche rudimentali, come per una vacanza turistica. L'integrazione presuppone da un lato la disponibilità di volersi integrare, dall'altro la presenza di risorse per potersi integrare. Chi richiede l'integrazione, deve anche dare alle persone che vogliono integrarsi la possibilità di farlo. Una convivenza funzionante dipende sostanzialmente da un reciproco ascolto e dal far sentire la propria voce. A tale proposito occorre istituire un sostegno linguistico intensivo e qualificato per i rifugiati. In occasione della Domenica e del Shabbat dei rifugiati, la Federazione svizzera delle comunità israelitiche e le tre Chiese nazionali invitano Confederazione, Cantoni e Comuni a creare e a mantenere le risorse istituzionali e organizzative per un sostegno linguistico sostenibile anche a favore dei rifugiati.
Gottfried Wilhelm Locher
Presidente del consiglio Federazione
delle Chiese evangeliche della Svizzera
Vescovo monsignor Dr. Felix Gmür
Presidente Conferenza dei vescovi svizzeri
Vescovo monsignor Dr. Harald Rein
Chiesa cattolica cristiana della Svizzera
Dr. Herbert Winter
Presidente Federatione svizzera delle comunità
israelitiche
Link al comunicato stampa<http://www.ivescovi.ch/content/view/full/13700>
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Encarnación Berger-Lobato
Responsabile marketing e comunicazione
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