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Communiqué de presse
Votation sur l’initiative «Pour le couple et la famille - Non à la pénalisation du mariage»
La Conférence des évêques suisses regrette le rejet de l’initiative
La Conférence des évêques suisses regrette le rejet de l’initiative «Pour le couple et la famille - Non à la pénalisation du mariage» exprimé dimanche lors de la votation populaire. L’initiative a cependant atteint un de ses buts, à savoir mettre en évidence la grande valeur accordée à la famille par la population en Suisse. Beaucoup d’opposants à l’initiative ont souligné eux-mêmes l’importance primordiale de la famille pour le présent et l’avenir de notre société.
Le résultat de la votation ne surprend pas les évêques suisses. Le synode des évêques consacré à la famille, qui s’est déroulé il y a quelques mois à Rome, a suscité en Suisse un vif intérêt bien au-delà du cercle des fidèles de l’Eglise catholique. A cette occasion, les très nombreuses réactions reçues par les évêques en Suisse ont clairement mis en évidence une grande diversité de points de vue dans l’Eglise et la société face à la meilleure façon de concevoir et de renforcer le mariage et la famille dans notre société.
Charles Morerod
Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg
Président de la Conférence des évêques suisses
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Conférence des évêques suisses
Walter Müller, Chargé d’information
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Communiqué de presse
Justice et Paix et migratio se réjouissent du rejet de l’initiative de mise en œuvre
Les commissions Justice et Paix et migratio de la Conférence des évêques suisses se réjouissent du résultat de la votation sur l’initiative «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels», car cette initiative était inutile, irrespectueuse à l’égard de nos concitoyennes et concitoyens étrangers, et injuste. Pour qu’une peine soit prononcée de façon équitable, elle doit également être proportionnée.
Pratiquement aucune initiative, dans un passé récent, n’a créé une telle polarisation en Suisse que l’initiative de mise en œuvre. Lors des débats contradictoires, les arguments objectifs ont rarement été au centre des discussions, et ont davantage fait place à la polémique. Après le résultat de cette votation, il faut espérer qu’une politique législative raisonnable redevienne possible dans le domaine des étrangers, des réfugiés et de la migration.
Au centre de la conception humaine telle que la comprend la foi chrétienne se trouve le principe selon lequel ce sont les actes, et non la personne en tant que telle, qui peuvent être jugés. Les droits humains s’appliquent également aux étrangères et aux étrangers qui ont commis des actes répréhensibles. A cause de son rigorisme, cette initiative aurait été en contradiction avec les principes de dignité humaine et de miséricorde. C’est pourquoi nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui se sont engagés avec vigueur et avec des arguments convaincants pour le rejet de cette initiative et nous nous réjouissons de la décision prise aujourd’hui par le peuple suisse.
Fribourg, le 28.02.2016
Wolfgang Bürgstein, Justice et Paix
Samuel-Martin Behloul, migratio
Pour des informations complémentaires:
Dr. Wolfgang Bürgstein, secrétaire général de Justice et Paix
Mob.: +41 78 824 44 18 / email:wolfgang.buergstein@juspax.ch
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Message des évêques pour le Dimanche des malades 2016 (6 mars 2016)
„Comme il est précieux et agréable à Dieu d’être au service des autres!“ (pape François)
Chers Frères et Sœurs,
Le pape François considère cette journée mondiale des malades comme une occasion „d’être particulièrement proches“ des malades et des personnes qui les soignent. Il n’est pas étonnant que le pape, dans ce contexte, soit attentif à ce sentiment de „proximité avec les personnes“, ainsi qu‘à la transmission de la tendresse et de la miséricorde de Dieu, dont il parle d’ailleurs très souvent et dont il essaie d‘en témoigner en donnant l‘exemple. L’Année de la Miséricorde que nous sommes en train de vivre est également orientée vers cette importante mission.
„La maladie, surtout lorsqu’elle est grave, met toujours l’existence humaine à l’épreuve et apporte avec elle des interrogations qui creusent en profondeur.“ Le pape manifeste de la compréhension face à cette crise, face à cette révolte qui peut apparaître avec la maladie, et qui fait jaillir cette question atroce: „Pourquoi moi justement?“ Il est évident que la foi est mise en question et soumise à l’épreuve de façon très sensible avec l’apparition de la maladie. Mais d’autre part, selon le pape François, elle peut également révéler en même temps toute sa puissance positive. La foi procure au malade une clé qui l’aide à prendre conscience que „la maladie peut être la voie pour arriver à une proximité plus étroite avec Jésus, qui chemine à nos côtés, chargé de la croix.“
Le pape a choisi le texte d’Evangile des Noces de Cana (Jean 2) comme base de réflexion pour son message. Il l’explique par le fait que la célébration principale de la Journée mondiale des malades se déroule à Nazareth. Nazareth et Cana: ces deux endroits proches géographiquement, et situés en Galilée, sont étroitement liés à la figure de la Vierge Marie. Selon François, Marie nous remet cette fameuse clé de la foi. Pour le pape, elle est surtout le symbole de l’Eglise, de sa maternité, de sa tendresse et de sa miséricorde, d’une Eglise qui ne reste pas les bras croisés lorsque des hommes sont en situation de détresse. „Nous avons une Mère qui a les yeux vigilants et pleins de bonté (…); le cœur maternel et débordant de miséricorde (…), les mains qui veulent aider (…)“, écrit François. Tout cela résonne comme le „Cantus firmus“ de ce pontificat: pas de jugement, mais une proximité messianique avec les hommes en situation de difficulté et de misère.
L’Evangile des Noces de Cana exprime encore clairement autre chose selon le pape: Dieu accomplit un miracle, mais pas sans l‘aide des serviteurs! „Comme il est précieux et agréable à Dieu d’être au service des autres ! Cela plus que toute autre chose nous rend semblables à Jésus, qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir“, rappelle le pape François. Il fait ainsi appel à notre propre compassion en vue de mettre en place un système de santé basé sur l’amour du prochain, alors qu’il semble toujours davantage soumis à des paramètres économiques: le médecin devient „fournisseur“ de prestations de santé, le patient un „client“, la santé un „produit“ soumis à la concurrence de différents „prestataires“, avec en toile de fond le paramètre de la rentabilité et de l’assurance de qualité, en fonction d’une optimisation des profits basée sur une estimation des finances à disposition et de la pérennité de l’institution. Mais où trouver dans le système de santé cette humanité qu‘on ne peut acheter, le don de son temps sans chercher un bénéfice en retour, cette écoute attentive sans pression économique, ce sentiment de compassion qui n’est pas quantifiable, cette proximité humaine sans certificat? Ces questions, nous autres évêques les posons aujourd’hui. Le pape nous rend attentifs aux „personnages anonymes de l’Evangile“, en l’occurrence aux serviteurs qui „nous enseignent tant de choses“! Nous pouvons nous aussi être „des mains, des bras, des cœurs qui aident Dieu à accomplir ses prodiges, souvent cachés.“
Vers la fin de son message, le pape saisit encore l’occasion de l’Année sainte de la Miséricorde pour affirmer: „Chaque hôpital et chaque maison de soin peuvent être un signe visible et un lieu pour promouvoir la culture de la rencontre et de la paix, où l’expérience de la maladie et de la souffrance, ainsi que l’aide professionnelle et fraternelle, contribuent à dépasser toute limite et toute division.“
Au nom de la Conférence des évêques suisses:
+Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire
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Messaggio dei Vescovi svizzeri per la Domenica del Malato 2016 (6 marzo 2016)
"Come è prezioso e gradito a Dio essere servitori degli altri!" (Papa Francesco)
Cari fratelli e sorelle,
Papa Francesco avvista nella celebrazione della Giornata mondiale del Malato lʼopportunità di essere particolarmente vicini agli ammalati e a coloro, uomini e donne, che se ne prendono cura. Non sorprende che il papa intenda essere vicino alla gente, veicolando la tenerezza e misericordia di Dio, di cui spesso parla cercando di farsene esemplare paladino. LʼAnno della Misericordia, in cui ci troviamo, attesta questa esigenza forte.
"La malattia, soprattutto quella grave, mette sempre in crisi l’esistenza umana e porta con sé interrogativi che scavano in profondità." Il papa non è sordo a questo tipo di crisi, al rigetto che suscita la malattia, alla questione lancinante cui ci confronta: "Perché proprio a me?" Eʼ evidente che lʼessere (gravemente) malati mette a dura prova la fede. Dʼaltra parte questa, proprio nel confronto con una situazione di precarietà, sviluppa tutto il suo potenziale benefico. La fede offre al malato la chiave di lettura della malattia come possibile "via per arrivare ad una più stretta vicinanza con Gesù, che cammina al nostro fianco, caricato della Croce."
Che il papa imposti il suo annuale Messaggio per la Giornata mondiale del Malato sul Vangelo delle nozze di Cana (cf. Gv 2), lo si deve al fatto che le celebrazioni principali per la Giornata mondiale si svolgeranno questʼanno a Nazareth. Nazareth e Cana: due luoghi geograficamente vicini, entrambi strettamente collegati alla Vergine Maria. Eʼ lei a porgerci, come ci dice papa Francesco, la chiave della fede. Maria permane simbolo della Chiesa, della sua maternità, tenerezza e misericordia; non sta a guardare dove si trova la sofferenza, agisce. "Abbiamo una Madre che ha gli occhi vigili e buoni […], un cuore materno e ricolmo di misericordia […]; le mani che vogliono aiutare", rammenta Francesco. Risuona come un basso continuo di questo pontificato: non tanto il giudizio, quanto un sì alla messianica vicinanza a chi è nel bisogno!
Del Vangelo delle nozze di Cana il papa evidenzia un secondo fatto: il miracolo lo fa Dio, ma Dio ha bisogno dellʼaiuto di cooperatori! "Come è prezioso e gradito a Dio essere servitori degli altri! Questo più di ogni altra cosa ci fa simili a Gesù, il quale non è venuto per farsi servire, ma per servire", scrive Francesco. Il papa fa appello al nostro essere fratelli in un sistema sanitario che tende viepiù a regolare tutto su parametri economici: il medico diventa "fornitore" di "prestazioni sanitarie", il paziente "cliente", la salute un "prodotto" dellʼofferta concorrenziale di vari "prestatori", e sullo sfondo emergono lʼeconomicità e lʼassicurazione qualità, o piuttosto lʼottimizzazione dei profitti nellʼottica della sostenibilità finanziaria e della permanenza dellʼistituzione. Dove si nasconde lʼinestimabile fattore "uomo"? Il riferimento al decorso lento del tempo; lʼascolto premuroso scevro da criteri di mercato; la compassione senza tornaconti e il sentimento dʼumanità, non quantificabili, il loro inestimabile valore? Dove sono? Altrettante domande che ci facciamo come vescovi. Il papa addita peraltro i "personaggi anonimi del Vangelo [che] ci insegnano tanto". Come loro, anche noi possiamo essere "mani, braccia, cuori che aiutano Dio a compiere i suoi prodigi, spesso nascosti."
Verso la fine del messaggio, papa Francesco riprende un desiderio profondo per lʼAnno santo della Misericordia: "Ogni ospedale o casa di cura può essere segno visibile e luogo per promuovere la cultura dell’incontro e della pace, dove l’esperienza della malattia e della sofferenza, come pure l’aiuto professionale e fraterno, contribuiscano a superare ogni limite e ogni divisione."
A nome della Conferenza dei vescovi svizzeri
+Marian Eleganti, vescovo ausiliare di Coira
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